Procès de Cédric Jubillar : la justice interdit toute nouvelle diffusion d'image de l'accusé

Coup de tonnerre au tribunal ! La diffusion choc d’une conversation privée entre Cédric Jubillar et ses avocats dans Quotidien a poussé la présidente du procès à taper du poing sur la table. Une décision radicale qui change les règles du jeu pour les médias.

Publié le par Faustine Jehanne
Procès de Cédric Jubillar : la justice interdit toute nouvelle diffusion d'image de l'accusé
©MARIE PIERRE VOLLE / DDM

Résumé de l'article

- Depuis le 22 septembre 2025, Cédric Jubillar est jugé à Albi pour le meurtre de sa femme Delphine

- Le 24 septembre, Quotidien a diffusé un extrait inédit d’une conversation privée entre Cédric Jubillar et ses avocats, déclenchant la colère de la défense.

- La présidente du tribunal a interdit toute diffusion d'image de l'accusé jusqu'à la fin du procès

Sommaire
Tout sur Cédric Jubillar

Un procès sous haute tension. Depuis le 22 septembre 2025, Cédric Jubillar est jugé devant la cour d'assises du Tarn pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue en décembre 2020. Qualifié d’« affaire de l’année », ce procès fascine l’opinion publique : dès les premières audiences, rien n’échappe aux regards, chaque détail est disséqué, chaque image scrutée. Dans la salle, le ton monte entre les deux parties, rappelant ô combien cette affaire reste sensible après cinq ans d'instruction.

Mais ce mercredi 24 septembre, le procès de Cédric Jubillar a connu un véritable coup de théâtre. La présidente du tribunal a en effet pris une décision radicale qui pourrait totalement bouleverser la manière dont l’affaire est suivie par les médias et le public. En cause ? Un reportage diffusé dans l’émission Quotidien sur TMC, qui a littéralement mis le feu aux poudres. Une mesure aussi inédite que spectaculaire qui pourrait bien changer la donne pour la suite du procès.

Coup de tonnerre : la présidente du procès Cédric Jubillar sanctionne Quotidien

Mardi soir, Quotidien a diffusé une séquence sous-titrée montrant un échange privé entre Cédric Jubillar et ses avocats, quelques instants seulement après que la presse avait été priée de quitter la salle d’audience. Or, dans le cadre d’un procès, filmer ou enregistrer n’est autorisé que pendant les fameux « tours images » : quelques minutes réservées aux caméras avant l’ouverture officielle des débats, et uniquement avec l’accord de l’accusé.

Dans cette situation précise, les journalistes n’étaient déjà plus autorisés à filmer ni à enregistrer. Et pourtant, cette conversation censée rester confidentielle entre Cédric Jubillar et ses avocats a bel et bien été vue par des millions de téléspectateurs. Me Alexandre Martin, l’un des avocats de l'accusé, a dénoncé une atteinte grave aux droits de la défense et a annoncé son intention de déposer plainte contre Quotidien.

Quelles sont les conséquences de cette captation interdite ?

Face à ce dérapage médiatique, la présidente du tribunal n’a pas hésité et a pris une décision radicale : plus aucune image de Cédric Jubillar ne pourra être captée jusqu’à la fin de son procès. Une sanction exceptionnelle, mais jugée indispensable pour garantir le bon déroulement des audiences et protéger les droits de toutes les parties. La journaliste de Quotidien à l’origine de la diffusion a aussi vu son accréditation suspendue pour toute la durée du procès.

Un geste qui envoie un signal clair sur la tolérance zéro face aux violations des règles. Cette mesure souligne également à quel point le dossier Jubillar reste sensible et sous haute tension. Une chose est certaine : après cet incident, l’atmosphère dans la salle d’audience sera encore plus étroitement surveillée, et les médias devront redoubler de prudence pour ne pas franchir la ligne rouge. Qu'en pensez-vous ? Affaire à suivre.

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