Procès de Cédric Jubillar : cette habitude qu'il a mis en pause le jour de la disparition de Delphine

Voilà près de cinq ans que cette énigme judiciaire tient toujours en haleine… La disparition de Delphine Jubillar, une nuit de décembre 2020. Mais ce 22 septembre 2025, l'ouverture du procès de Cédric Jubillar pourrait enfin tout faire basculer. Devant la cour d'assises du Tarn, le père de famille doit répondre de l’accusation la plus grave : le meurtre de sa femme. Sans corps ni arme du crime dans ce dossier, chaque détail pèse lourd et le moindre petit geste devient suspect.

Dans la salle d'audience, la vie du couple Jubillar est passée au crible. Si le principal suspect ne cesse de clamer son innocence depuis le premier jour, la vérité est telle que le quotidien n'était pas rose au sein du foyer familial. Jusqu'au soir du drame, les époux se sont violemment disputés. Au cœur des tensions : l'amant de la jeune femme, sa demande de divorce rejetée par le père de famille… Mais pas que. En effet, les addictions du peintre-plaquiste ont également été une source de conflit dans son mariage.

Une addiction au cannabis qui impacte la vie du couple Jubillar

Au cours du procès, Cédric Jubillar a lui-même reconnu que ses addictions ont crée des tensions au sein du couple, séparé au moment des faits. L’avocat général l'a interrogé : « Est-ce qu'on peut considérer que la consommation de stupéfiants impactait le budget du ménage ? ». L'accusé n'a pu répondre que par l'affirmative : « Oui, tout à fait ». Le père de famille a aussi avoué avoir caché ses revenus à son épouse afin de pouvoir financer sa consommation. Ses journées étaient rythmées par le cannabis, du lever au coucher.

Mais derrière ce train de vie enfumé, une autre habitude trouble les enquêteurs. Les gendarmes ont effectivement découvert que Cédric Jubillar avait un rituel intime. L’homme confesse qu'il consulte des sites pornographiques « quotidiennement ». Pourtant, le soir de la disparition de sa femme, cette habitude disparaît mystérieusement : pas un seul clic, pas un seul site consulté. Une exception qui interroge profondément et nourrit encore un peu plus les soupçons.

Un silence numérique étrange le soir du drame

Ce silence sur ses activités en ligne interpelle les enquêteurs. Pourquoi ce soir-là seulement ? Et pourquoi reprendre aussitôt le lendemain, comme si rien ne s’était passé ? Ce trou dans son comportement sonne comme une alerte et fragilise la défense de l'accusé. Dans un dossier où chaque détail compte, l'absence numérique soudaine de Cédric Jubillar le soir du drame pourrait bien peser lourd dans la balance.

Entre addiction au cannabis, finances cachées, dépendance au porno : tout compose le puzzle d’une vie secrète. Mais pour beaucoup, l’arrêt soudain de ce rituel ressemble à un signal clair, comme si le silence valait mille mots. Ce procès ne se limite pas à une simple audience : il dévoile l’intimité d’un couple brisé et plonge au cœur des zones les plus sombres d’un homme accusé du pire. La France retient son souffle, dans l'espoir de connaître enfin la vérité.