Nordahl Lelandais : sa compagne adresse un message inattendu aux familles des victimes
Pour la première fois, la compagne de Nordahl Lelandais s'exprime sur sa relation avec le criminel. Plus encore, elle adresse un message inattendu aux familles des victimes. Officielles vous raconte.

Résumé de l'article
Pour la première fois, la compagne de Nordahl Lelandais s'exprime sur sa relation avec le criminel.
Découvrez son message inattendu aux familles des victimes.
Ce vendredi 19 septembre 2025, Nordahl Lelandais comparaît une nouvelle fois devant le tribunal. Le meurtrier de Maëlys et du caporal Arthur Noyer est en effet jugé pour violences conjugales présumées sur sa compagne lors d'un parloir avec leur fils. À la veille de l'audience, Julia, dont le prénom a été changé, a accepté de revenir sur cette affaire lors d'une interview exclusive accordée au Parisien. Une unique prise de parole dans les médias qui vise avant tout à défendre l'avenir de son enfant. « Il existe aujourd’hui un discours monolithique sur notre famille et sur la légitimité de la naissance de mon fils », a-t-elle d'abord expliqué. « Je ne sais pas si l’on me donnera la parole lors de cette audience, ni pour combien de temps. J’aimerais donc qu’elle puisse exister quelque part », a ensuite poursuivi la jeune femme.
Dès le départ, Julia a insisté sur un point important : elle ne souhaite en aucun cas heurter les proches des victimes de son compagnon. Pour éviter les malentendus, elle a d'emblée assuré : « Je ne souhaite d’aucune manière heurter les femmes véritablement victimes de violences. Encore moins les proches d’Arthur Noyer et de Maëlys de Araujo, dont je ne peux qu’imaginer la douleur, surtout depuis que je suis devenue mère ». Pour elle, la priorité reste son fils, âgé de 21 mois. À l'issue de l'audience, Nordahl Lelandais pourrait avoir l'interdiction d'entrer en contact avec son enfant, voire perdre ses droits parentaux.
Pourquoi la compagne de Nordahl Lelandais sort du silence aujourd'hui ?
Une perspective que Julia juge catastrophique, comme elle l'a confié à nos confrères du Parisien. « Ce serait absolument délétère. Quoi qu’on en pense, il s’est construit de façon équilibrée avec son père », a-t-elle expliqué, en se basant sur « les rapports des éducateurs et la juge des enfants ». L’épisode du 9 juin dernier, filmé à la prison, est au cœur du procès. Sur les images, on voit Nordahl Lelandais tirer les cheveux de Julia, puis mettre sa main sur sa bouche alors qu’il tient leur fils. Si le parquet parle « d'actes brutaux », Julia, elle, défend un geste inapproprié mais sorti de son contexte.
« Le parloir s’est poursuivi jusqu’au bout », a expliqué la compagne de Nordahl Lelandais, qui a juré que « ces gestes n’auraient pas dû avoir lieu, ils ne sont pas appropriés, encore moins en présence d’un enfant. Mais ils ne sont en rien représentatifs de nos relations ni de nos parloirs ». Elle a d'ailleurs affirmé que la conception de leur enfant n’a pas été cachée. « Nous avons pris l’avis de pédopsychiatres, sollicité une association nationale, puis locale, qui aide à maintenir le lien parent-enfant malgré la détention et nous avons longuement discuté avec Nordahl, même si ce désir d’enfant était une évidence pour nous deux », a-t-elle ainsi raconté.
Le message inattendu de Julia aux familles des victimes
Face aux critiques et jugements, Julia assume pleinement son choix de vie et sa relation avec le criminel. « Je n’ai pas entamé cette relation au mépris de son passé, que rien n'effacera (...) Je ne prétends pas le guérir, il fera son chemin avec ses psys », a-t-elle déclaré, avant de poursuivre : « Je ne suis pas non plus fascinée par lui, je sais que le criminel existe, mais simplement, je vois aussi l’autre Nordahl, je suis tombée amoureuse d’un être humain », a-t-elle ajouté, faisant ainsi savoir qu'elle n'oublie rien des crimes du père de son fils.
Si elle respecte le verdict qui sera rendu, Julia en appelle à la mesure : « Je dis simplement que la réponse pénale ne doit pas être disproportionnée et couper des liens qui sont primordiaux avant 3 ans. Ce sont aux professionnels de la petite enfance, au juge des enfants de prendre cette décision ». Mais ce témoignage est aussi un cri du cœur de celle qui dénonce les menaces dont elle est la cible depuis son histoire avec le tristement célèbre Nordahl Lelandais. « J’ai choisi ma situation, je ne demande pas qu’on me plaigne. Je veux juste que la justice nous traite comme les autres familles de détenus. Et que les gens réfléchissent avant d’écrire. Tous ces commentaires, mon fils les lira un jour. On ne peut pas, au nom de la mémoire d’une petite fille, faire du mal à un autre enfant », a-t-elle finalement conclu. Qu'en pensez-vous ?