Nordahl Lelandais : condamné pour violences conjugales devant son fils, il brise le silence

Ce vendredi 19 septembre 2025, la sentence est tombée pour Nordahl Lelandais. Déjà condamné pour les meurtres de Maëlys De Araujo et du caporal Arthur Noyer, le criminel a écopé d'un an de prison supplémentaire pour violences conjugales sur sa compagne. Ce n'est pas tout, puisqu'il a également l'interdiction de revoir son fils pendant trois ans et a perdu son autorité parentale.

Cette décision du tribunal correctionnel de Colmar fait suite à la diffusion d'une vidéo de surveillance captée au parloir de la maison centrale d'Ensisheim, où il purge actuellement sa peine de prison à perpétuité. Sur les images, on aperçoit l'ancien militaire de 42 ans saisir fermement le cou de sa compagne, avant de lui tirer violemment les cheveux. Le tout, devant les yeux de leur jeune enfant.

Le verdict est tombé pour Nordahl Lelandais

À la fin de l'audience, le procureur de la République de Colmar, Jean Richert, a indiqué : « Je pense qu'il était important que son enfant, qui était sur ses genoux au moment de la commission de ces violences sur la victime, soit mis en sécurité ». Pourtant, c'est justement au nom de son enfant que la compagne de Nordahl Lelandais a pris sa défense la veille de l'audience.

Le même procureur a tout de même précisé que le criminel pouvait « demander la main levée de cette interdiction (d'entrer en contact avec son fils) à tout moment », de même « qu'il peut demander ultérieurement la main levée du retrait total de l'autorité parentale ». Malgré tout, la décision reste difficile à accepter pour Nordahl Lelandais. À chaud, il a réagi dès sa sortie du tribunal.

Le criminel et sa compagne brisent le silence après sa condamnation

« On n'a pas été écoutés dans ce tribunal », a froidement lâché Nordahl Lelandais face aux micros de la presse alors qu'il quittait l'audience, rapporte Le Parisien. « Cet enfant de 21 mois a le droit de grandir sereinement, il faut le préserver de choses qui ne le concernent pas encore », a ajouté son avocat, Me Thibault Mai, alors que la mère du petit garçon a regretté : « Si son père et sa mère sont sous le feu médiatique, mon fils a le droit d’entendre son histoire racontée ailleurs que dans les médias ».

C’est pourtant pour « l’intérêt supérieur de l’enfant » que le tribunal a jugé « que ce tout petit doit pouvoir se construire à l’abri de la pression médiatique et de [leurs] comportements qui peuvent être violents ». Le couple, qui crie son innocence et assure que les images du parloir ont été sorties de leur contexte, n'a pas caché sa colère face à la décision du tribunal : « J’ai l’impression qu’il y a la justice, et la justice pour Nordahl Lelandais », a conclu sa compagne au Parisien. Qu'en pensez-vous ?