Miss France 2026 : Hinaupoko Devèze porte également un deuxième prénom français

Sacrée Miss France 2026, Hinaupoko Devèze s’est imposée comme la grande révélation de la soirée. Élégante, charismatique et très émue au moment de recevoir la couronne, la jeune femme a immédiatement captivé des millions de téléspectateurs. Mais au-delà de son sacre, les origines de la miss intrigue. En effet, Miss Tahiti 2025 porte également un deuxième prénom… français.

La finale, retransmise en direct du Zénith d’Amiens, a offert un spectacle magistral entre tableaux thématiques, tenues de gala et hommages aux régions de France. Présentée par Jean-Pierre Foucault et Thierry Baumann, la cérémonie, suivie par plus de 7 millions de personnes, a consacré Hinaupoko Devèze, qui était, l’une des favorites du concours.

Hinaupoko Devèze : une reine de beauté au double héritage

Face à Juliette Collet (Miss Nouvelle-Calédonie) et Victoire Dupuis (Miss Normandie), Hinaupoko s’est imposée avec assurance. Elle succède ainsi à Vaimalama Chaves, dernière Miss Tahiti sacrée en 2019. Métisse, marquisienne (originaire des îles Marquises en Polynésie française) par sa mère et française par son père, elle revendique fièrement son identité plurielle. Ce mélange se retrouve même dans ses prénoms. Comme elle l’a expliqué à Télé-Loisirs, il est courant en Polynésie de porter un prénom local et un prénom français. Le sien est Céline.

"Par fierté et reconnaissance de nos racines, on utilise notre prénom polynésien quand on est à Tahiti", raconte-t-elle. Hinaupoko (qui a participé à un clip de rap) a grandi entre la Polynésie et le sud de la France. "Je suis rentrée en Polynésie il y a plus de deux ans pour renouer avec mes racines", explique-t-elle. Elle y a travaillé comme secrétaire administrative et organisatrice de séjours écoresponsables.

Un parcours impressionnant et double culture affirmée

Hinaupoko, ou Céline, possède également un très beau parcours académique. Elle a étudié le droit et la psychologie tout en menant une carrière dans le mannequinat. Son parcours est marqué par la résilience. Pendant le confinement, elle a frôlé le burn-out. Une épreuve qui l’a poussée à défendre la santé mentale, un sujet qu’elle souhaite placer au cœur de son règne.

Lors de la cérémonie, elle a répondu à une question de Mareva Georges, Miss France 1991, concernant les valeurs françaises les plus importantes à transmettre aux générations futures. Elle y a répondu avec succès "La France est un peuple ouvert sur le monde. (...) Je suis un peu d’ici et un peu d’ailleurs." a -t-elle déclaré. Une phrase qui lui permet une nouvelle fois de mettre en avant sa double culture.