Miss Belgique 2025 : la finaliste Ilona Hoven porte plainte contre l'un des organisateurs du concours
Scandale dans le concours Miss Belgique : Ilona Hoven, finaliste 2025, accuse un organisateur d’agression sexuelle.
Résumé de l'article
Une finaliste de Miss Belgique secoue le concours en accusant un organisateur de faits graves.
Alors que l'élection Miss France 2026 traverse une tempête médiatique, le concours de nos voisins belges n'est pas non plus exempt de polémiques. Une finaliste de la dernière édition vient en effet de porter plainte pour agression sexuelle, comme le rapportent nos confrères du média flamand Het Nieuwsblad. La jeune reine de beauté accuse l'un des organisateurs du concours d'avoir eu des comportements inappropriés envers elle, comme le relate Le Parisien.
C’est Ilona Hoven, finaliste de Miss Belgique 2025, qui a décidé de briser le silence. Elle accuse un des organisateurs de l'élection de l’avoir agressée sexuellement à deux reprises en l'espace de quelques jours : d’abord lors des répétitions, puis pendant une photo de groupe des finalistes. Selon la plainte consultée par le média flamand Het Nieuwsblad, ces deux incidents sont bel et bien répertoriés. L’étudiante en droit de Liège a ainsi porté plainte pour “atteinte à l’intégrité sexuelle”.
Miss Belgique 2025 : la finaliste porte plainte pour agression sexuelle
"Je me dirigeais vers le bar dans le hall quand j’ai soudain senti une main sur mes fesses. Je me suis retournée et j’ai vu que c’était lui. Il riait", dénonce Ilona Hoven dans sa déposition, en évoquant un premier incident qui serait survenu lors d’une répétition à Waregem, dans les locaux de Miss Belgique. Elle assure avoir une nouvelle fois été agressée sexuellement le 8 décembre 2024, alors qu'elle devait prendre une photo de groupe au moment de la répétition des finalistes.
Le coorganisateur du concours, alors déguisé en Saint-Nicolas, lui aurait touché une seconde fois les fesses : "Il était juste à côté de moi, et il en a profité pour me toucher les fesses à nouveau, discrètement, cette fois plus longuement et avec plus d’insistance". Selon elle, son présumé agresseur aurait non seulement reconnu les faits, mais s’en serait même vanté devant elle : "Quand la photo a été prise et que les autres filles sont parties, je me suis tournée vers lui et il m’a dit : Saint-Nicolas est un pervers".
Pourquoi prendre la parole aujourd'hui ?
La jeune femme n’a pas voulu s’exprimer plus tôt et poursuivre le concours à cause de son contrat. Celui-ci, consulté par Het Nieuwsblad, précise en effet que les finalistes s’engagent à ne "rien révéler de négatif" sur le concours mais aussi à ne "partager aucune information interne avec quiconque extérieur au concours qui pourrait s’en servir pour critiquer ce dernier", rappellent nos confrères du Parisien.
Le coorganisateur, de son côté, aurait choisi de ne pas réagir à ladite plainte. L’organisation de Miss Belgique 2025, elle, assure s’opposer "à toute forme de violence sexuelle". "L’ensemble du personnel a toujours agi avec professionnalisme et respect envers toutes les participantes. Il ne s’agit que d’allégations et d’une plainte isolée. Nous nous réservons le droit d’engager des poursuites pour diffamation", précise-t-elle. À suivre.