États-Unis : appelée pour un décès, la police découvre trois personnes séquestrées depuis 10 ans

C'est une mort tragique qui a mis en lumière l’ampleur insoupçonnée de l’affaire pour les enquêteurs. Appelée le 25 juillet dernier suite au décès d’une femme dans une maison, la police de Lancaster, en Caroline du Nord (États-Unis), a fait une découverte glaçante. Trois autres personnes – un homme et deux femmes – étaient également retenues captives sur place, selon Local 12. Donnie Ray Birchfield Jr., qui habitait dans la maison où le groupe a été découvert, a été interpellé le 1ᵉʳ août.

L'Américain de 35 ans est accusé d’avoir retenu ces quatre personnes contre leur volonté, les obligeant à vivre dans des conditions inhumaines. La victime était décédée la veille, et l’autopsie a révélé qu’elle avait subi des « violences physiques » et qu'elle avait été « privée de nourriture et de soins médicaux » pendant plusieurs mois avant sa mort. Depuis plus d'une décennie, elle était retenue dans le sous-sol du trentenaire, avec son mari et deux autres femmes.

Découverte glaçante aux États-Unis, ce que l'on sait

Officiellement, Donnie Ray Birchfield était censé s’occuper de ce couple décrit comme des « adultes vulnérables ». Pourtant, les autorités ignorent encore comment il avait fait leur connaissance. L'homme de 35 ans est aujourd’hui accusé d'avoir profité de leur vulnérabilité, ainsi que de celle de deux de ses anciennes compagnes, retenues depuis septembre 2024 pour l’une et depuis 2015 pour l’autre. Les victimes racontent que leur bourreau leur interdisait toute sortie, les maintenant enfermées sans relâche tout au long de leur captivité.

Il aurait également contrôlé leurs téléphones, les empêchant de passer le moindre appel à l’aide. D’après leurs témoignages, les sévices étaient quotidiens : violences physiques répétées, coups, étranglements. À cela s’ajoutaient des privations de nourriture et une surveillance constante, jusqu’aux moindres déplacements aux toilettes. L’une des femmes séquestrées l’accuse aussi de l’avoir menacée de mort, elle et sa famille, en lui affirmant notamment « savoir, grâce à son expérience, comment se débarrasser d’un corps ».

Des milliers d’euros volés en quelques mois

Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. Selon les enquêteurs, Donnie Ray Birchfield Jr. ne se serait pas seulement contenté de priver ses victimes de liberté. Il aurait aussi profité de la vulnérabilité du couple pour s’enrichir à leurs dépens. À 32 reprises, il aurait utilisé leur carte bancaire pour régler ses propres achats dans des magasins Walmart ou encore pour rembourser ses dettes personnelles. En seulement huit mois, le montant du préjudice s’élèverait à 11 800 dollars, soit près de 10 000 euros. 

Le trentenaire a été écroué au centre de détention du comté de Lancaster, aux États-Unis, sans possibilité de remise en liberté. Pour l’instant, ses motivations restent un mystère. Les enquêteurs comptent désormais sur les conclusions du médecin légiste pour éclaircir certains points clés de cette affaire glaçante. À suivre.