Espagne : ce jeune homme de 21 ans est reconnu coupable d’avoir dépecé son oncle et sa tante et tué leurs deux enfants

Espagne : on vous parlait des nombreuses scènes de violence qu'il y a eu en France à cause de la purge d'Halloween mais aussi de cette femme qui a filmé et diffusé la vidéo de l'homme qui l'a agressée sexuellement dans le métro. Cette fois, c'est une toute autre histoire qui attire l'attention des médias. En effet, Patrick Nogueira, un brésilien de 21 ans, a été reconnu coupable d’avoir dépecé son oncle et sa tante et tué leurs deux jeunes enfants. Le quadruple meurtre était survenu le 17 août 2016 à 60 km de Madrid.
Il risque la perpétuité
C'est au Brésil, son pays d'origine, que le "dépeceur de Pioz" s'était ensuite enfui. Mais de lui-même, il avait fait le choix de revenir en Espagne et de se livrer aux autorités. Sa famille l'aurait convaincu qu'il valait mieux purger une peine de prison en Espagne qu'au Brésil. Il a alors avoué ce crime. Cependant, ses avocats ont plaidé un "trouble mental provisoire" et ont mis en avant ses aveux pour atténuer sa peine.
L'histoire n'est pas anodine : le jeune homme s'était rendu chez ses proches avec un couteau, des sacs en plastique et du ruban adhésif. Il aurait dans un premier temps égorgé sa tante puis ses deux cousins. Ensuite, il aurait attendu l'arrivée de son oncle pour le tuer à son tour. Enfin, il a découpé les corps des deux adultes en morceaux avant de les mettre dans les sacs en plastique. En même temps, il échangeait sur WhatsApp des messages et des photos des cadavres avec un ami au Brésil. Devant le tribunal, le jeune homme a expliqué que son oncle lui aurait volé de l'argent et qui l'aurait accusé devant sa famille au Brésil de boire et de se droguer. C'est ce qui l'aurait poussé à agir aussi violemment.
Le jury a estimé que Patrick Nogueira "avait planifié froidement son geste et qu’il était conscient des conséquences" de ses actes.
Le parquet a requis contre lui la peine maximale en Espagne. C'est à dire la réclusion à perpétuité et cela l’obligerait à passer au moins 25 années derrière les barreaux.