Disparition du vol MH370 : face aux nouvelles recherches, un proche des victimes exprime sa colère
Alors que la Malaisie relance les recherches après la disparition du vol MH370, un proche des victimes explose de colère. On vous explique pourquoi.
Résumé de l'article
Les nouvelles recherches sur la disparition du vol MH370 ravivent la douleur des proches, qui expriment leur colère face aux attentes continues.
Onze ans après la mystérieuse disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, les recherches reprennent ce mardi 30 décembre 2025 dans l’océan Indien. Cette nouvelle expédition, dotée de technologies de pointe, a pour mission de retrouver l’épave et les boîtes noires de l’avion parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à bord, dont quatre Français. Après une décennie de questions sans réponse, cette opération représente un nouvel espoir pour les familles et les proches des disparus.
La mission a ainsi été confiée à la société privée Ocean Infinity, déjà très impliquée dans les recherches en 2018. À noter que le contrat passé avec Kuala Lumpur suit le principe "no cure, no fee" : la société ne sera ainsi payée qu’en cas de découverte de l’épave, jusqu’à 70 millions de dollars, soit environ 64 millions d’euros. Mais cette opération, présentée comme le "dernier espoir" sur une zone ciblée d’environ 15.000 km² au sud-est de l’océan Indien, est en réalité loin de convaincre tout le monde.
Disparition du vol MH370 : un père endeuillé dénonce les nouvelles recherches
Certains proches des victimes expriment en effet des doutes et n’hésitent pas à parler de "manipulation". Pour le Français Ghyslain Wattrelos notamment, qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans le MH370, ce discours ne tient pas la route. "C’est bien qu’on en reparle, mais en ce qui concerne ces recherches-là, je n’y crois pas parce qu'encore une fois, on cherche à l’endroit où l’avion n’est pas tombé donc on ne trouvera rien", affirme-t-il. Il ajoute : "On est toujours dans la manipulation, dans le, je fais semblant de chercher. Pour moi, on ne cherche pas au bon endroit."
Ce père de famille, engagé depuis onze ans dans une bataille judiciaire en France, voit en effet dans cette nouvelle mission un coup de projecteur plus qu’une véritable enquête. Il estime que l’avion n’a jamais fait demi-tour vers le sud de l’océan Indien et que le scénario officiel ne tient pas. Selon lui, "l’avion a fini sa course au départ en mer de Chine avec ses 227 passagers. Il n’y a pas eu de demi-tour. Quelque chose ou quelqu’un ne devait pas arriver à Pékin, donc il a été éliminé".
Inmarsat, enquête française et mystères qui persistent
Au centre de ses critiques : la société britannique Inmarsat, dont les fameux "pings" satellites ont servi à tracer le 7e arc. "Tout semble depuis le début incohérent, il y a une opacité folle", dénonce Ghyslain Wattrelos, qui regrette que les données brutes n’aient jamais été rendues publiques. "Parce que toutes ces hypothèses, aussi louables soient-elles, se basent sur des données fournies par la société Inmarsat. Et je ne crois absolument pas à ces données", explique-t-il.
Une information judiciaire pour acte de terrorisme reste ouverte en France, les juges ayant relevé plusieurs incohérences, notamment concernant un passager expert en aéronautique, installé sous le boîtier Satcom. Malgré cette enquête et la reprise des recherches du vol MH370, Ghyslain Wattrelos ne compte plus sur les missions officielles pour obtenir des réponses : "Je suis persuadé que les réponses viendront un jour d’une personne à la retraite qui ne craindra plus de parler". Troublant...
🇲🇾 «L’UN DES MYSTÈRES DE L’HISTOIRE : LE VOL MH370 QUI A DISPARU AVEC 239 PERSONNES À BORD EN 2014. »
— Cultination (@Cultination1) November 29, 2025
Le 8 mars 2014, le Boeing 777-200ER du vol MH370 de Malaysia Airlines décolle de Kuala Lumpur à 00h41 à destination de Pékin avec 227 passagers et 12 membres d’équipage (239… pic.twitter.com/Ywn9d5z4jh