Delphine Daviet : la mère de Lola affirme communiquer avec sa fille dans l'au-delà

Peut-on imaginer une douleur plus grande que celle de perdre un enfant ? Pour la famille Daviet, ce cauchemar est devenu réalité le 14 octobre 2022. Ce jour-là, le corps sans vie de Lola, 12 ans, a été retrouvé dans une malle à proximité de son immeuble du 19ème arrondissement de Paris. Quelques heures plus tôt, la jeune fille avait été torturée, violée puis sauvagement assassinée par une femme du nom de Dahbia Benkired.

Trois ans après le drame, la meurtrière de Lola Daviet a enfin été jugée et condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible. Pour la famille, c’est un soulagement que justice soit rendue, mais le deuil reste toujours impossible. Depuis la perte brutale de sa fille, Delphine tente de survivre à l’insurmontable, tout en affirmant ressentir des signes de l’au-delà et maintenir un lien particulier avec Lola, tandis que son fils observe la situation avec scepticisme et distance.

Quand les signes de l’au-delà frappent une mère endeuillée

Depuis la mort de Lola, Delphine Daviet confie en effet à la presse avoir reçu plusieurs signes surprenants, qu’elle interprète comme des messages de sa fille disparue. La mère de famille explique sentir cette présence dans des moments précis de sa vie, dans son quotidien ou même à travers des rêves marquants. Pour elle, ces signes sont bien plus qu’un simple réconfort : ils l’aident à tenir, à affronter la douleur et la solitude imposées par l’absence de son enfant. 

Pour beaucoup, la démarche de Delphine Daviet reflète la recherche de sens face à l’inimaginable. Pourtant, la maman de la petite Lola avoue aussi subir le scepticisme et les jugements de certains. « On me prend pour une folle », confie-t-elle en effet en faisant écho aux remarques reçues.​ D'ailleurs, même son propre fils peine à croire la présence de ses signes de l'au-delà. En effet, le frère aîné de Lola observe sa mère... dubitatif.

Le frère de Lola Daviet partagé entre amour et scepticisme

En effet, face à ce chemin singulier, Thibaut Daviet reste perplexe. Pour lui, il est difficile de croire aux signes rapportés par sa mère et il préfère se raccrocher à la réalité du quotidien, aussi dure soit-elle, ainsi qu’aux souvenirs heureux de Lola. Celui qui était présent du début à la fin au procès pour le meurtre de sa petite sœur refuse de se laisser entraîner dans la spirale émotionnelle de cette communication post-mortem.

Cette divergence au sein de la famille Daviet illustre à quel point le deuil se vit différemment et combien chacun cherche sa propre manière de rendre la douleur plus supportable. Le parcours spirituel de Delphine, qui lui permet de tenir bon, rappelle que la perte d’un enfant bouleverse profondément, et peut même diviser les proches les plus unis. Le père de Lola, quant à lui, n’a malheureusement pas réussi à surmonter sa peine et est décédé de chagrin en février 2024.

Mentionnés dans cet article

Meurtre de Lola Daviet