Décès du petit Émile : ses grand-parents retournent sur les lieux du drame

Placés en garde à vue en mars dernier dans le cadre de l'enquête, les grands-parents maternels du petit Émile ont refait le chemin jusqu’au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Comme l’a indiqué leur avocat, Me Julien Pinelli, à BFMTV — des informations reprises par Le Parisien — Anne et Philippe Vedovini se sont en effet rendus ce samedi 8 novembre dans le petit village, accompagnés de deux de leurs enfants.

« Nous avons pu prendre connaissance de l’ensemble des investigations, notamment techniques, qui ont été conduites depuis juillet 2023 », a d'abord expliqué le représentant du couple Vedovini. Au regard de ces éléments, « nous avons estimé nécessaire de replacer dans leur contexte le résultat de ces enquêtes », a ensuite confié Julien Pinelli. Il s'agirait, selon lui, d'un "complément d’enquête". Mais alors, quelles motivations ont conduit à ces nouvelles investigations, deux ans après le drame ?

Voici pourquoi les grands-parents maternels d'Émile sont de retour sur le lieu de sa disparition

« Chacun est conscient du travail réalisé par l’ensemble des hommes et des femmes en charge de ce dossier. Néanmoins, il est parfaitement légitime, lorsque vous êtes en recherche de vérité et que vous souhaitez faire la lumière sur les circonstances d’un drame qui vous a touché si durement, d’apporter votre contribution », a aussi ajouté l'avocat de Philippe et Anne Vedovini.

D’après BFMTV, les proches du petit Émile, accompagnés de leurs avocats, ont d’abord fait un passage dans la rue où le garçonnet avait disparu, avant de se rendre sur le lieu où son crâne avait été retrouvé en mars 2024. « Nous estimons que certains points mériteraient davantage d’investigations », a expliqué Julien Pinelli. Le représentant du couple a aussi indiqué qu'un juge d'instruction allait bientôt être saisi en raison « d’un certain nombre de demandes ».

Des pistes encore inexplorées dans la disparition du petit garçon ?

Pour l’instant, Julien Pinelli, l’avocat des proches du petit Émile, préfère rester discret sur les pistes à explorer. Mais il ne cache pas qu’il reste des zones d’ombre à éclaircir : « Nous ne pouvons pas imaginer que, compte tenu de la configuration des lieux et quel que soit leur investissement, les enquêteurs aient pu explorer toutes les pistes. Personne n’est infaillible, pas plus les enquêteurs que les avocats. » Il a également insisté sur le fait qu’il s’agit d’un « travail conjoint d’analyse ».

Selon l'avocat, il ne s’agit pas de critiquer les forces de l’ordre ou la justice, mais simplement de mettre toutes les chances de leur côté : « Nous assistons des personnes qui, encore une fois, ont toute confiance et il n’y a aucune acrimonie à l’égard des services de l’enquête et encore moins de la justice. Il s’agit simplement d’apporter notre pierre à l’édifice. » Il a aussi insisté sur la motivation sincère d’Anne Vedovini : « Elle est uniquement dirigée vers la recherche de la vérité. » À suivre.