Après BFMTV, les locaux de France Télévisions ciblés par une alerte à la bombe

Le 15 novembre dernier, les employés de BFMTV ont vu leur journée totalement perturbée par un message inquiétant. En effet, un internaute affirme qu’une bombe s’apprête à exploser dans les locaux de la chaîne. Prenant la menace très au sérieux, les autorités préviennent BFMTV et font évacuer leurs locaux. Abonnée dans l’urgence, la grille de l’après-midi est donc abandonnée lorsque les salariés se rendent hors du cordon de sécurité mis en place par la police. 

Pendant un peu plus de deux heures, BFMTV rediffuse d’anciens programmes, tant que les autorités inspectent les lieux. Après une recherche approfondie, la police déclare finalement les lieux sûrs et permet aux employés de la chaîne de regagner leurs bureaux. L’événement inquiète particulièrement, car il intervient deux jours après l’anniversaire funeste des attentats du 13 novembre 2015. S’il s’agit en fait d’une fausse alerte, il ne sera en fait pas le dernier du genre. Ce samedi 29 novembre, c’est France Télévisions qui est visée. 

Alerte à la bombe chez France Télévisions

L’incident du 15 novembre dernier s’est répété ce samedi. Il y a deux semaines, les locaux de BFMTV étaient évacués après que les autorités ont détecté une alerte à la bombe. D’après le message d’un internaute, le bâtiment abritant les bureaux de la chaîne devait sauter à 15 h 15 cet après-midi-là. Deux heures après l’évacuation des lieux, la police conclut à une fausse alerte. 

Bien que le contexte tendu des dix ans des attentats du 13 novembre 2015 s’estompe peu à peu, la menace ne semble pas disparaître. En effet, une nouvelle alerte à la bombe à une nouvelle fois causé la panique dans les locaux d’une chaîne basée dans la capitale. À 17 h 37 ce samedi 29 novembre, France info doit interrompre son direct, car les locaux de France Télévisions sont en pleine évacuation. 

Les locaux du groupe évacués

En pleine diffusion d’une émission au sujet de la situation en Ukraine, les téléspectateurs ont pu entendre une alarme retentir en plateau. Jean-Christophe Galeazzi, qui présente la tranche d’info à cette heure, donne une rapide explication aux téléspectateurs : « On va être obligé d’interrompre notre antenne en raison d’une alerte à la bombe. » Pendant les deux heures qui suivent, la chaîne rediffuse des programmes en lieu et place de son direct. 

Chez France 2, on s’interroge rapidement sur la possibilité de diffuser le JT de 20 heures. Pendant l’intervention des équipes cynophiles dans leurs locaux, les salariés de France Télévisions se préparent à parer à toute éventualité. Avant de recevoir le feu vert des autorités à 19 h, les équipes du journal télévisé envisagent même une édition plus courte, de seulement 20 minutes. Le 20 heures présenté par Laurent Delahousse est finalement diffusé comme à l’accoutumée, malgré une réalisation « dans des conditions particulières ».