Stranger Things saison 5 : Ross Duffer montre les réglages à faire sur sa TV pour profiter du show comme il faut
Pour préserver l’esthétique de Stranger Things saison 5, Ross Duffer conseille de désactiver contraste dynamique, Smoothmotion et autres filtres qui altèrent l’intention visuelle.
Résumé de l'article
Ross Duffer livre des conseils précis pour ajuster les réglages TV et préserver l’esthétique originale de Stranger Things saison 5, afin de vivre pleinement l’expérience visuelle pensée par les créateurs.
La sortie de la cinquième et ultime saison de Stranger Things a relancé l’enthousiasme des fans sur Netflix. Mais pour profiter pleinement des premiers épisodes, encore faut-il disposer des bons réglages d’image. Ross Duffer, cocréateur de la série, a décidé de guider personnellement les spectateurs.
Dans une courte vidéo publiée sur Instagram, il détaille les manipulations indispensables pour éviter de dénaturer le travail visuel de l’équipe technique. Entre contrastes mal ajustés et effets de fluidité intempestifs, Duffer insiste. Certains réglages par défaut peuvent sérieusement altérer la qualité du show.
Les réglages à bannir pour préserver l’esthétique de Stranger Things
Ross Duffer commence son tutoriel en parcourant les menus généraux de son téléviseur. La plupart des modèles modernes activent par défaut des options censées "améliorer" l’image. Selon lui, c’est exactement l’inverse. Ces outils automatiques nuisent à la photographie pensée par les directeurs photo et les étalonneurs. Il invite donc les spectateurs à ouvrir le menu "mode d'image", puis l’onglet plus technique "Expert Control". C’est là que se cachent plusieurs fonctionnalités qu’il qualifie de "garbage !". Parmi elles, le contraste dynamique, la super résolution ou encore l’amélioration de netteté, appelée "edge enhancer", souvent responsable d’un rendu artificiellement dur. Il cite aussi le "color filter", qui modifie la palette chromatique conçue par l’équipe artistique. Désactiver ces paramètres permet, selon lui, de retrouver la texture originale voulue pour la saison 5. Notamment dans ses scènes sombres ou très contrastées typiques de l’univers de Stranger Things.
Après ces premiers ajustements, Ross Duffer bascule vers le menu "Options d’image". Il désactive notamment la réduction de bruit ("noise reduction"). Un traitement qui a tendance à lisser l’image au point de faire disparaître certains détails créés numériquement ou en postproduction. Mais le créateur insiste surtout sur ce qu’il considère comme "le pire de tous" : le TruMotion ou SmoothMotion. Cet effet de fluidité, activé par défaut sur de nombreux téléviseurs, produit selon lui un "effet feuilleton" désagréable. Duffer rappelle toutefois que certains modes intégrés aux téléviseurs, comme le "Dolby Vision-Movie Dark" qu’il utilise, corrigent déjà une partie de ces dérives. Mais il avertit : ils ne résolvent pas tout. Il demande également aux spectateurs d’éviter absolument le mode "vivid", qu’il juge destructeur pour les couleurs. "Cela détruira les couleurs, et ce n’est pas l’intention du réalisateur". Une mise en garde pédagogique qui aide à restituer l’ambiance si particulière de Stranger Things.
Un ultime conseil pour vivre la saison 5 comme prévu
Au-delà de la simple liste de réglages, Ross Duffer insiste sur la dimension artistique derrière ces recommandations. Il rappelle que chaque scène de Stranger Things résulte d’un travail minutieux entre réalisateurs, chefs opérateurs, étalonneurs et équipes d’effets visuels. Modifier ces paramètres revient à altérer cette vision collective. Selon lui, beaucoup de téléspectateurs ne se rendent pas compte de l’impact réel de ces réglages automatiques. Ils changent la lumière, durcissent les ombres, saturent artificiellement les couleurs ou uniformisent les textures. En désactivant ces filtres, on retrouve la granularité voulue, l’équilibre précis entre obscurité et éclats lumineux, et surtout la patte visuelle des créateurs. Pour une série qui joue autant sur l’ambiance, l’hommage au cinéma des années 80 et la tension installée par l’image, respecter ces choix est essentiel.
Cette démarche pédagogique prend encore plus de sens alors que la série entame sa conclusion. Les quatre premiers épisodes, disponibles depuis le 27 novembre 2025, posent les bases d’un final ambitieux. Où la photographie joue un rôle crucial dans l’atmosphère et l’émotion. Le volume 2, prévu pour le 26 décembre, et l’ultime épisode attendu le 1er janvier 2026, devraient pousser encore plus loin cette esthétique sombre, dense et contrastée. En partageant ses recommandations, Ross Duffer cherche à garantir que les téléspectateurs puissent vivre cette dernière saison comme elle a été pensée. Sans compromis imposés par leur matériel. Son intervention rappelle aussi que les créateurs de séries sont de plus en plus attentifs à la manière dont leurs œuvres sont consommées. À travers ce message, il renforce l’idée que Stranger Things n’est pas seulement un récit, mais une expérience visuelle complète.