Monique Olivier, l’ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, est actuellement jugée aux assises de Nanterre depuis le mardi 28 novembre 2023. Son procès porte sur son implication présumée dans les enlèvements et meurtres de Joanna Parrish en 1990, de Marie-Angèle Domèce en 1988, ainsi que de la petite Estelle Mouzin en 2003. Elle a d’ailleurs prononcé une phrase innatendue durant ce dernier.
Selon nos confrères de BFMTV, Monique Olivier avait ainsi finalement dénoncé son ex-mari, Michel Fourniret, devant la juge Sabine Kheris, coordinatrice du pôle « cold cases » de Nanterre, en 2020. Lors de ses déclarations, elle a affirmé que Michel Fourniret avait séquestré, violé et tué Estelle Mouzin dans leur maison de Ville-sur-Lumes dans les Ardennes. La juge avait d’ailleurs opté pour une stratégie originale afin de la faire parler.
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La famille d’Estelle Mouzin prend la parole
Le témoignage poignant de la famille d’Estelle Mouzin lors du procès a révélé la douleur profonde et les séquelles émotionnelles qu’a engendrées la disparition de la jeune fille. Suzanne Goldschmidt, la mère d’Estelle, âgée de 67 ans, a témoigné en visioconférence lors du procès. Elle a notamment évoqué le fardeau de la culpabilité qu’elle ressent pour avoir laissé sa fille rentrer seule de l’école.
Le père d’Estelle, Eric Mouzin, a expliqué que Monique Olivier « a participé pleinement à l’enlèvement et à la suite des opérations ». Il affirme que « elle a gardé Estelle pendant la journée en sachant parfaitement ce qui allait se passer. » Il souligne l’horreur de la situation en demandant à la cour d’imaginer le viol de cette petite fille terrorisée, trimbalée dans un fourgon fermé, séquestrée dans une maison abandonnée, et dénonce notamment un « crime de sang-froid ».
Monique Olivier se confie sur les circonstances de la mort d’Estelle Mouzin
Le président de la cour d’assises, Didier Safar, a interrogé Monique Olivier concernant son implication dans le meurtre de l’adolescente, soulignant qu’avec la mort de Fourniret, elle est la seule à pouvoir fournir des réponses. Malgré ses nombreux interrogatoires sur quatre ans, des zones d’ombre subsistent. Face à ces questions, Monique Olivier a admis avoir hésité à reconnaître la vérité, en raison du jeune âge de la victime. Concernant le cadavre d’Estelle Mouzin jamais retrouvé, elle a simplement déclaré ne pas savoir et a suggéré qu’il pourrait avoir été déplacé.
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Elle a par ailleurs livré le récit glaçant de l’assassinat, mentionnant qu’il l’avait étranglée.
Il l’a étranglée, mais je n’ai pas posé la question. Avec les mains qu’il a… Il avait déjà étranglé d’autres victimes. La victime de Floing, il l’a étranglée devant moi.
Lors de l’audience, Monique Olivier a également admis avoir gardé Estelle Mouzin à Ville-sur-Lumes. Estelle Mouzin était restée seule dans une « chambre mansardée » pendant « une heure ou deux », sans être attachée. Monique Olivier n’est pas restée constamment avec elle. Nous vous dévoilions d’ailleurs auparavant les tristes paroles de l’adolescente durant son calvaire. L’accusée a également indiqué que la petite fille n’avait rien mangé depuis 24 heures, ajoutant qu’elle ne savait pas si Michel Fourniret lui avait donné de la nourriture.
Je ne sais pas s’il lui en a donné. Je ne sais pas s’il lui a donné à manger. Elle avait l’air assez…pas très vive, quoi.