Une séance de graffitis tourne court après la découverte d’un squelette dans les sous-sols de La Defénse

Le vendredi 4 juillet 2025 au soir, un groupe de jeunes s’est aventuré dans les sous-sols interdits du centre commercial des Quatre-Temps, au cœur de La Défense, pour les décorer de quelques graffitis. Mais la séance de tags a tourné court après une découverte macabre : dans les sous-sols du quartier d’affaires, ils ont en effet trouvé un squelette humain. « Ils l’ont découvert au 4ᵉ niveau du parking souterrain du centre commercial des Quatre-Temps », a expliqué une source policière.

« Il s’agit d’un endroit dont certaines parties peuvent être occupées ou squattées par des sans-abri et quelques SDF qui vivent dans le quartier depuis longtemps », a également précisé la même source. Une fois les autorités compétentes prévenues, les ossements ont donc été transportés à l’institut médico-légal de Paris en vue d’un examen approfondi. Mais alors, à qui appartiennent ces restes humains ?

Des ossements retrouvés pendant une séance de graffitis : à qui appartient le squelette ?

Après la découverte macabre, une enquête a été ouverte et confiée au parquet de Nanterre. Pour l’heure, en revanche, l’identité du corps et les circonstances du décès restent mystérieuses. Cependant, l’hypothèse que les ossements retrouvés appartiennent à un SDF est la plus probable. Celui-ci aurait pu mourir de faim, de froid, de maladie, ou encore de vieillesse, sans que quiconque le remarque jusqu’à aujourd’hui.

Et pour cause, selon plusieurs estimations, près de 200 sans-abri trouvent refuge, chaque soir, dans le dédale des 160 ha de souterrains du quartier d’affaires. Toutefois, sur les réseaux sociaux, la découverte du squelette remet en jeu une légende urbaine, infondée, mais bien plus sombre : des rituels sataniques et des sacrifices seraient pratiqués dans ces mêmes sous-sols. Alors que le mystère reste entier pour le moment, le fantasme se nourrit sur la Toile.

TikTok, le guide urbain de l’interdit

Si les jeunes graffeurs se sont aventurés dans les profondeurs interdites de La Défense, ce n’est pas un hasard… mais bel et bien sous l’influence de TikTok. Ces derniers mois, la plateforme est devenue le haut-parleur d’un phénomène urbain aussi fascinant que dangereux : l’urbex clandestine version 2.0. En effet, des hashtags comme #urbexparis, #graffdanslesegouts, ou encore #explorationurbaine cumulent des dizaines de millions de vues sur la célèbre application.

Sur ses fameuses vidéos, on y voit des adolescents se faufiler dans des parkings désaffectés, des tunnels oubliés ou encore des bunkers interdits. Le but ? Peindre, filmer, buzzer. Certaines vidéos suggèrent même des “chemins secrets” pour accéder aux niveaux les plus bas du centre commercial des Quatre-Temps. Aujourd’hui, une simple séance de graffitis s’est transformée en véritable cauchemar. Mais la question se pose : jusqu’où les réseaux sociaux peuvent-ils influencer ?

https://twittercom/CerfiaFR/status/1942261115511300128

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