Un SDF vit pendant 1 an devant le magasin Ikea de Vénissieux, l’enseigne lui propose un emploi

Après plus d’un an de galère à vivre dans la rue, la chance sourit enfin à Jean-Pierre. Pour lui, tout commence en février 2023, lorsqu’il se fait licencier du bar lyonnais dans lequel il travaillait. Sans emploi, Jean-Pierre vit alors dans son camping-car en compagnie d’Oli, sa chienne âgée de cinq ans. Mais en mars 2024, le véhicule tombe en panne devant un concessionnaire à Vénissieux. À l’époque, la fourrière embarque donc le camping-car, avant de le vendre.

À la rue et sans travail, Jean-Pierre est dans l’incapacité de régler l’amende et se retrouve donc contraint de s’installer devant le magasin Ikea de Vénissieux avec sa chienne. Mais tout a basculé pour le sexagénaire lorsque nos confrères du Progrès ont raconté son histoire dans les médias, lui offrant une vraie chance de s’en sortir. Et pour cause, une responsable de l’enseigne a pris connaissance de sa situation et lui a proposé un emploi, en tant que magasinier.

SDF depuis un an : Ikea lui offre un poste qu’il accepte à une condition

Évidemment, c’est une offre – inespérée – que Jean-Pierre n’a pas pu refuser. Pourtant, avant de pouvoir commencer ce nouveau chapitre professionnel chez Ikea, le sexagénaire a tenu à poser une condition essentielle, à ses yeux non négociable : il doit d’abord trouver un logement. Ce n’est pas pour lui seul qu’il insiste autant, mais surtout pour pouvoir offrir un toit à sa fidèle chienne, Oli. Malheureusement, les démarches sont compliquées pour celui qui vit à la rue depuis un an.

« Les services sociaux me ferment les portes, je n’arrive pas à avoir d’appartement, j’essaye de joindre tout le monde mais rien ne fonctionne », a-t-il regretté auprès de France 3. Selon la chaîne locale, l’enseigne suédoise accompagne désormais Jean-Pierre dans sa recherche de logement, afin qu’il puisse débuter son contrat en toute sérénité, avec Oli à ses côtés.

Un témoignage qui change une vie

« L’État s’est enrichi sur mon dos entre guillemets. C’est une injustice totale. Surtout que c’était ma maison, et je préparais ma retraite pour pouvoir partir après et voyager », avait confié Jean-Pierre dans le portrait partagé par Progrès. « Je trouve fort dommage qu’on vende un véhicule d’une personne, c’est invraisemblable, surtout que c’était ma maison », avait-il ajouté au sujet de son camping-car, pour lequel il avait tout sacrifié et acheté 50 600 euros à l’époque.

Un témoignage qui avait autant ému qu’indigné sur les réseaux sociaux : « J’ai mal à ma France. Toujours les honnêtes gens qui prennent, quand les voyous sont bien lotis… », « C’est dégueulasse. Je suis désolée pour lui », ou encore « Vive la France quelle honte », pouvait-on lire dans les commentaires. Aujourd’hui, Jean-Pierre peut enfin repartir du bon pied.

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