Thierry Ardisson n’a jamais laissé place au hasard. Ni à la télé, ni dans sa vie privée… et encore moins dans sa mort. Le 14 juillet 2025, jour de Fête nationale, “l’homme en noir” s’est éteint à 76 ans, après une longue bataille contre un cancer du foie.
Une disparition qui a ému le monde de l’audiovisuel, même si elle n’a surpris personne dans son entourage. Jusqu’au bout, Ardisson aura gardé le contrôle. De sa voix, de son image, et même de sa sortie. Un départ millimétré, presque écrit comme le script de sa dernière émission.
Sur le même sujet
Une maladie connue de ses proches gardée sous silence
Depuis des années, Thierry Ardisson se battait contre le cancer. Une lutte discrète, mais connue de son cercle. Le DJ Philippe Corti l’a confié au Parisien : « On savait qu’il était malade, ça dure depuis un petit moment, une quinzaine d’années… » Même son de cloche du côté de Laurent Baffie, son fidèle complice : « Ça fait des années qu’il est malade, Thierry. Des années. Il y a eu des évolutions, des traitements. Jusqu’au jour où il n’y a plus eu de traitement possible. » Ces derniers mois, son état s’était aggravé. Hospitalisé à l’hôpital Américain de Paris, il savait que la fin approchait. Mais fidèle à lui-même, Ardisson avait tout prévu. Dans une interview donnée en juin au Point, il parlait déjà de ses obsèques : « J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes. […] Je veux l’encens, les enfants de chœur… la totale ! »
Et comme toujours, il avait pensé à la bande-son : Lazarus de David Bowie et In My Lifedes Beatles par Sean Connery. Mais le plus fort reste ce qu’il avait prévu pour les médias : un “kit décès” prêt à être envoyé dès l’annonce de sa mort. À l’intérieur ? Des photos validées par lui, des extraits vidéos triés sur le volet et une liste de « témoins autorisés » : Franz-Olivier Giesbert, Anne Méaux, Catherine Barma, Marie-France Brière… Même Léa Salamé, surprise d’en faire partie, reconnaît qu’il maîtrisait tout. Jusqu’au moindre mot.
La photo de Thierry Ardisson dans son cercueil affole la Toile
Mais le clou du spectacle, c’est cette image qui tourne en boucle depuis l’annonce de sa disparition. Une couverture saisissante, celle du Paris Match à paraître ce mercredi 16 juillet. On y découvre Thierry Ardisson, lunettes noires vissées sur le nez, allongé dans un cercueil, costume noir impeccable, mains croisées sur la poitrine. Le tout sur un fond rouge velours dramatique. Et non, ce n’est pas un montage. Mais la photo date de 2005. Oui, Ardisson s’était fait shooter dans son propre cercueil, vingt ans avant sa mort. Comme une prémonition parfaitement calculée. Le journaliste Nicolas Malabœuf l’a confirmé : l’image est bien réelle. Une manière de rappeler que tout, absolument tout, avait été anticipé.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
"Il était adoré..." : Franck Caprio, le célèbre juge aux milliard de vues sur les réseaux sociaux est décédé
-
Le streamer Raphaël Graven, alias Jean Pormanove, est mort en direct, une enquête est ouverte, ce que l'on sait ! ⤵️
-
Paga divorcé de Giuseppa : Adixia démolit son ex et leur propre mariage !
-
Amandine Pellissard : son fils Léo agressé par leur ancien propriétaire, le jeune homme a été entendu par la police !
-
Star Academy : après avoir choqué Héléna Bailly, Oscar Sisto pourrait faire son retour au château !
-
Vincent Queijo (La Villa des coeurs brisés) : il prend la parole et réagit cash à sa séquence avec Marwa, "ça ne m'intéresse pas"
-
Affaire : la mère de Cédric Jubillar en plein doute ? "Je m’aperçois qu’en fait, mon fils, je ne le connais pas"
-
"Début d'AVC..." : Daniela Capone hospitalisée d'urgence, les nouvelles inquiétantes...
-
Yann Le Gac (le père Fouras) pourrait quitter Fort Boyard après le départ d'Olivier Minne : "Ça change beaucoup de choses"
-
"J'ai failli mourir en direct" : ce jour où Élodie Frégé a failli perdre la vie pour une raison inattendue !
Cette mise en scène dit tout de son obsession pour l’image. Le cercueil est tapissé de blanc immaculé, le visage est serein, presque amusé, et les détails sont parfaits. Il semble prêt à partir, mais à sa manière : stylé, imperturbable, et surtout, sous contrôle. Ce n’est pas une photo, c’est une signature. Un générique de fin en plan fixe. Avec cette couverture posthume, Ardisson nous adresse un dernier clin d’œil. Il ne laisse à personne le soin de raconter son histoire. Il la signe lui-même, comme il l’a toujours fait. Même mort, il reste le maître de la mise en scène.
⚫️ La Une de @ParisMatch cette semaine en hommage à Thierry Ardisson, une vraie photographie faite pour l’hebdomadaire en 2005 pic.twitter.com/bHasnbFQvT
— Nicolas Malaboeuf (@NMalaboeuf) July 15, 2025