Royaume-Uni : un tueur en série de chats terrorise la population

 

Un tueur en série de chats au Royaume-Uni

 

 
Tout commence en septembre 2015… Tony Jenkins, cofondateur d’une petite association de protection des animaux, Snarl, découvre des cadavres de chats. Mais, ces derniers « présentant exactement les mêmes caractéristiques » ont été retrouvés « dans toutes sortes d’endroits. » Ainsi, le tueur a opéré à Londres, à Brighton (sud), mais aussi Northampton (centre).
 

Alors que 400 animaux sont retrouvés morts, la BBC titre en janvier 2016 : « Le tueur en série de chats frappe encore. » Dans le pays, les propriétaires de petites bêtes sont très inquiets. Le « Croydon Cat Ripper » (en référence à la ville où il officie principalement) terrorise la population.

 

Rapidement, la police découvre que les cadavres décapités sont parfois mis en scène… Ils seraient ainsi disposés près d’une école ou d’un parc. Voire – de façon très malsaine – retrouvés sous les fenêtres de leurs propriétaires.

 

« La police croit qu’une personne ou un groupe de personnes (…) sont responsables des morts et mutilations », explique Scotland Yard. Mais, refusant de commenter la thèse du « tueur en série », l’enquête continue.

 
Après de nombreuses pistes suivies, la police a réussi à dresser un portrait robot du tueur… Selon Snarl, il s’agirait ainsi d’un homme blanc d’une quarantaine d’années, d’environ 1 mètre 80, qui « a vraisemblablement grandi à Croydon. »
 

 

Des inquiétudes grandissantes

 

Selon les rapports de l’enquête, le tueur « doit être capable d’attirer l’animal, de le tuer sans être griffé, de le disséquer, de placer le corps dans un endroit où il peut être vu, et tout cela discrètement. »
 
Mais, évidemment, face à cette vague continue de meurtres, les questions s’accumulent. Cet homme pourrait-il s’en prendre un jour à d’autres cibles que des animaux ?
 
Andy Collin, responsable de l’enquête policière, expliquait : « On sait qu’il existe un lien entre les tueurs en série et des cas de violence contre des animaux. L’hypothèse, c’est que ce tueur obtient une certaine forme de satisfaction (en tuant des chats). La crainte, c’est qu’il finisse par ne plus l’obtenir. Et qu’il s’en prenne alors aux humains, et notamment aux femmes… »