Connu pour ses vidéos virales où il distribue des « baffes » pour faire rire, Matthias Quiviger, alias Ragnar le Breton, s’est imposé comme un humoriste atypique sur les réseaux sociaux. Habitué à multiplier les sketchs provocateurs et les collaborations médiatiques — comme sa participation à Fort Boyard — il cultive une image musclée et brute, à la frontière entre comédie physique et satire sociale.
Mais le 23 juin 2025, c’est une autre facette de sa personnalité qui a été examinée au tribunal d’Évreux, dans l’Eure. On vous explique les dessous de ce procès.
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Une altercation qui vire au cauchemar judiciaire
Les faits remontent au 27 mars dernier, au stade de Ménilles-Pacy. Ce jour-là, un père de famille, venu accompagner ses enfants à un entraînement, décide de faire une sieste dans sa voiture. Il est réveillé en sursaut par des secousses inhabituelles de son véhicule. Pensant d’abord à une blague de son fils, il réalise rapidement qu’un homme est en train de s’adosser à sa voiture. Et cet homme n’est autre que le comédien Ragnar le Breton. Il ouvre alors la fenêtre et demande poliment d’arrêter. Face à l’indifférence, le ton monte. L’humoriste s’approche, l’invective et exige qu’il sorte. Le père refuse. L’agression s’enclenche alors : « Il ouvre la portière, me soulève et me frappe. Il m’a mis une droite », rapporte la victime, encore marquée.
La scène aurait eu lieu devant le fils de 12 ans de la victime. Le certificat médical décrit pas moins de 19 blessures, allant d’ecchymoses à des entorses. L’homme bénéficie aujourd’hui d’un arrêt de travail de 40 jours. La procureure a qualifié la scène de « véritable passage à tabac » et requis cinq mois de prison ferme. Le tribunal a été plus sévère : un an de prison sans aménagement, cinq ans d’inéligibilité, trois ans d’interdiction de port d’armes, interdiction de contact avec la victime, 5 000 euros de provision pour le père et 2 000 euros pour son fils.
Ragnar le Breton invoque la « Légitime défense »
Quelques heures après sa condamnation, Ragnar le Breton a réagi dans une vidéo publiée sur son compte Instagram. Face caméra, il commence par s’excuser auprès de la justice pour son absence à l’audience : « C’était une faute d’inattention. J’étais persuadé que c’était mercredi ». Il nie toute intention de fuite et affirme avoir été à Évreux ce jour-là. Quant aux faits, il livre une version radicalement différente : selon lui, tout aurait commencé lorsqu’il s’est « légèrement » appuyé sur un véhicule.
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L’occupant se serait alors emporté : « Putain, tu m’as réveillé, je faisais la sieste (…) Vas-y casse-toi, pourquoi tu touches la voiture ? ». L’humoriste assure avoir tenté de désamorcer le conflit, mais se serait retrouvé agrippé au cou. « C’est l’ouverture du bal, donc j’ai envoyé quelques pralines », confesse-t-il, revendiquant la légitime défense. Il ajoute : « Ensuite, je lui mets une droite, il est tombé K.O. Je me suis dit : quel cauchemar. Et je suis parti au commissariat ». Ragnar annonce qu’il fait appel de cette décision. Pour ses fans, c’est un coup dur, et pour la justice, une affaire désormais relancée. Reste à savoir quelle version sera retenue en appel.