Nordahl Lelandais : jugé pour violences conjugales, la scène perturbante captée par la vidéosurveillance

Condamné à perpétuité en 2022 pour le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais est de nouveau convoqué devant un tribunal. Cette fois, il ne s’agit pas d’un dossier d’homicide, mais de violences conjugales commises lors d’un parloir à la prison d’Ensisheim. Les faits, captés par les caméras de surveillance, posent de sérieuses questions sur sa dangerosité persistante.

En août 2025, le tribunal correctionnel de Colmar se penche sur ce nouvel épisode inquiétant. L’affaire met en lumière le lien complexe qu’entretient l’ancien maître-chien de 42 ans avec sa compagne et leur fils de 19 mois, conçu en détention. Derrière les barreaux, son emprise semble perdurer, malgré un encadrement strict et la surveillance constante de l’établissement pénitentiaire.

Le parloir de Nordahl Lelandais sous haute tension

Ce 28 août 2025, le tribunal examine une scène captée en direct par la vidéosurveillance. Alors qu’il recevait sa compagne et leur jeune fils, Nordahl Lelandais aurait brusquement attrapé la jeune femme par le cou, tiré ses cheveux et tenté de la faire chuter. Les surveillants, alertés par ses cris, sont intervenus rapidement pour mettre fin à l’altercation. Selon les premiers éléments rapportés par Le Parisien, l’enfant aurait assisté à la scène, devenant ainsi une victime collatérale de l’explosion de violence. Face aux accusations, le détenu nie tout geste violent.

Selon BFMTV, il a tenté de justifier son comportement en expliquant avoir simplement voulu montrer à sa compagne « comment elle pourrait être agressée » si elle se retrouvait seule dehors. Un argument qui a laissé perplexes les magistrats comme les observateurs. Pour le procureur de Colmar, il n’y a aucune équivoque. « La dangerosité de cette personne est paroxystique : malgré ses lourdes condamnations, le cadre strict d’une maison centrale et la surveillance constante, il parvient encore à exercer de tels faits ». Une déclaration qui illustre la gravité des actes reprochés.

Un lien toxique au cœur de tous les débats

Les autorités judiciaires s’interrogent désormais sur l’avenir des liens familiaux de Nordahl Lelandais. Déjà, en juillet 2025, la juge des enfants avait prononcé une interdiction de contact entre lui, sa compagne et leur fils pour une durée de 18 mois. Une mesure jugée nécessaire pour protéger la jeune femme et l’enfant, tous deux considérés comme vulnérables face à son influence. Selon Le Parisien, la justice pourrait même aller jusqu’à envisager un retrait de l’autorité parentale. Une décision rare mais possible face à la gravité des faits. Le prévenu, de son côté, continue de revendiquer un droit au lien familial.

« Ma compagne et mon fils, qui demande tous les jours à m’avoir au téléphone, ont besoin de moi. Interdire tout moyen de communication serait une très grosse bêtise pour eux », a-t-il plaidé devant le tribunal. Une déclaration qui illustre à la fois sa volonté de maintenir une emprise et le dilemme auquel sont confrontées les juridictions. Comment concilier la protection des proches avec les droits familiaux d’un détenu condamné à perpétuité pour des crimes d’une extrême gravité ? Cette affaire relance le débat sur le suivi et la gestion de détenus particulièrement dangereux.

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