Des agressions quotidiennes
Son autobiographie s’intitule Jacques a dit… suce ! Charlie y raconte notamment sa douloureuse enfance. À la naissance elle est placée à la DDASS. Puis, à ses trois ans, elle intègre un foyer, qu’elle ne quittera qu’à sa majorité. Un endroit où elle a été victime de viol. En effet, en 1996, alors qu’elle n’est âgée que de 9 ans, elle a été violée de façon quotidienne par un adolescent de 15 ans et deux autres amis à lui. « J’étais une petite fille de 9 ans dans un groupe d’adolescents, j’étais relativement mutique, je ne parlais pas et j’étais incapable de confier ou de dénoncer quoi que ce soit, même des choses aussi graves et anormales », a-t-elle confié à nos confrères de TV Magazine.
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Avant d’ajouter : « Quand des viols se produisent tous les jours pendant deux ans, c’est impossible que ça ne se sache pas. Tout le monde savait mais fermait les yeux… ». Jusqu’au jour où le directeur l’emmène au commissariat pour qu’elle fasse sa déposition : « Il ne pouvait plus jouer celui qui ne savait pas », explique-t-elle.
Mais la malchance la poursuit : si elle n’a plus jamais été violée dans son foyer, en revanche elle a subi « deux agressions sexuelles de la part de membres du foyer, dont une d’un éducateur… »
« Je devrais être morte après ce que j’ai traversé. J’ai été souillée durant mon enfance et je suis en vie… En apparence. Comme toutes les victimes de viol, j’ai désormais un rapport au sexe complexe, voire anéanti… », conclut-elle.