Disparition du petit Emile : la question à laquelle le procureur a refusé de répondre se précise

C’est la hantise de tous les parents. Samedi 8 juillet, le petit Emile de deux ans et demi a disparu. Alors qu’il séjournait au domicile de ses grands-parents dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, le jeune garçon s’est volatilisé. Dès lors, des recherches intensives sont lancées dans l’espoir de retrouver l’enfant le plus rapidement possible. Malheureusement, aucune trace d’Emile.

Tandis qu’une enquête est en cours, nous apprenions que, le jour de la disparition, se tenait un rassemblement familial au domicile des grands-parents. Oncles et tantes étaient réunis pour passer une journée en famille. Mais la réunion aura finalement tourné au drame. Les enquêteurs pensent d’abord à un possible accident de voiture. En effet, une trace de sang a été retrouvée sur une voiture suspecte.

Disparition d’Emile : le procureur de la République donne des nouvelles de l’affaire

Au grand soulagement de la famille, les traces retrouvées se sont avérées être d’origine animale. Néanmoins, les chances de retrouver le petit Emile vivant s’amenuisent à mesure que les heures passent. Ce 11 juillet, le procureur de la République de Digne-les-Bains se montre pessimiste. En effet, étant donné le jeune âge de l’enfant ainsi que les fortes chaleurs des derniers jours, Rémy Avon affirme que le pronostic vital d’Emile est très très engagé.

Et pour le moment, aucun indice ni aucune information ne permettent d’aiguiller les enquêteurs dans leurs recherches. Cette affaire est d’autant plus dramatique que 30 ans auparavant, un autre petit garçon de 30 ans avait disparu dans la région. Le 2 mai 1989, le petit Yanis de 3 ans disparaît de la maison familiale alors qu’il joue avec ses frères et sœurs. Encore aujourd’hui, il n’a jamais été retrouvé.

Cette question à laquelle le procureur refuse de répondre

Pour ne rien arranger, de pseudos médiums perturbent les travaux de recherche. Certains vont même jusqu’à affirmer avoir entendu le petit garçon gémir. De leur côté, les enquêteurs reviennent à l’essentiel. Rémy Avon ajoute qu’ils s’en tiennent actuellement aux informations transmises par les deux seuls témoins de l’affaire. Ces derniers ont affirmé avoir vu l’enfant sortir du domicile seul avant de descendre la petite rue sur une dizaine de mètres.

En revanche, il y a une question à laquelle le procureur se refuse de répondre. Lors de la conférence de presse, l’un des journalistes demande si la fiche des délinquants sexuels a été analysée. Rémy Avon s’est contenté de dire que toutes les investigations étaient entreprises. Pour le bien de l’enquête, il confie qu’il ne peut pas entrer dans les détails à ce propos. Espérons malgré tout que cette affaire connaîtra un dénouement positif.