Disparition d’Émile : l’endroit très dangereux où sa trace a été perdue se précise

La disparition d’Émile dans le petit village du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence a pris une grande ampleur médiatique. La famille du petit s’est montré jusqu’à maintenant très discrète. Exceptionnellement, nos confrères de BFMTV ont réussi à obtenir entretien téléphonique avec l’un des membres de la famille. Pendant que l’enquête se poursuit, toute la famille d’Émile reste sous le feu des projecteurs.

L’arrêté municipal interdisant l’accès au hameau, qui avait été reconduit par le maire, a pris fin il y a quelques jours. Ainsi, BFM DICI ont pu interroger certains habitants de la commune. Aussi, les forces de l’ordre restent discrètes quant aux avancées de l’enquête et les différentes pistes explorées. Dans l’attente d’une réponse à cette sinistre énigme, nous vous dévoilons l’endroit dangereux où la dernière trace d’Émile a été perdue.

Les hypothèses concernant la disparition

Reconnu pour son expertise en police judiciaire et criminologie, le général François Daoust avait accordé une interview au Figaro. Dans ses propos, il évoque la possibilité qu’Émile ait pu chuté dans un trou ou être victime d’un accident impliquant un véhicule agricole. Compte tenu du contexte rural de la région, cette tragique hypothèse se tient. En tout cas, le mystère entourant la disparition d’Émile devient insoutenable.

De son côté, le maire du Vernet a récemment partagé son désarroi à Cnews. François Balique a expliqué que l’enfant a forcément été déplacé. Son point de vue est tel que si Émile n’a pas retrouvé sur la commune, c’est que forcément un ou plusieurs adultes sont impliqués. Il ajoute que nous avons affaire à « un fou » ou à « quelqu’un de vraiment machiavélique ». Le maire clôt l’interview en plaçant ses espoirs dans la justice. Il espère voir les auteurs de ces faits sanctionnés dès que possible.

La dernière trace d’Émile

Une première équipe de gendarmerie se déploie sur lieux, tandis qu’un hélicoptère effectue une reconnaissance aérienne. Trois chiens sont dépêchés pour suivre les traces d’Émile. Les canidés conduisent jusqu’à une petite fontaine en contrebas de la rue où il a été vu pour la dernière fois. Cet endroit, potentiellement dangereux pour un enfant de son âge, n’a pourtant pas révélé d’autres indices. Selon un gendarme, la complexité de la situation est accentuée par le nombre de personnes présentes sur les lieux ce soir-là.

Se confiant au Parisien, il explique qu’il y avait une centaine d’individus et cela a donc brouillé les pistes. En effet, les habitants des hameaux voisins s’étaient joints aux enquêteurs pour la battue qui s’est prolongé jusqu’aux premières heures du matin. Une seconde vague de recherches a démarré à l’aube, cette fois-ci avec l’implication d’environ soixante gendarmes. Malheureusement, malgré ces efforts, Émile demeure introuvable…