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Disparition de Delphine Jubillar : les lunettes de l’infirmière pourraient tout changer au procès

par Faustine

Disparition de Delphine Jubillar : les lunettes de l'infirmière pourraient tout changer au procès
Crédit photo : @Instagram

Cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, l’analyse de sa paire de lunettes, retrouvée cassée, pourrait incriminer davantage son mari. Tous les détails.

Qu’est-il véritablement arrivé à Delphine Jubillar la nuit du 15 décembre 2020 ? Portée disparue depuis ce jour, l’infirmière de 33 ans n’a jamais été retrouvée. Malgré l’absence de corps et d’arme du crime, plusieurs éléments ont néanmoins conduit à l’arrestation de son mari, Cédric Jubillar. S’il ne cesse de clamer son innocence depuis son incarcération en juin 2021, l’homme de 37 ans sera jugé devant la cour d’assises d’Albi le 22 septembre prochain.

Alors que la date du procès approche à grands pas, l’étau semble se resserrer pour Cédric Jubillar. Décrit comme un homme à l’esprit provocateur et parfois agressif avec ses enfants, le père de famille continue d’intriguer avec sa personnalité. Le plaquiste de profession ne mesure pas toujours le poids de ses mots et enchaîne les désinvoltures depuis le premier jour de l’enquête. Mais voilà qu’à quelques semaines de son audience, un nouvel élément risque d’incriminer un peu plus le mari de Delphine Jubillar.

Disparition de Delphine Jubillar : de simples lunettes qui pourraient tout changer pour le suspect

Près de cinq ans après la mystérieuse disparition de Delphine Jubillar, les enquêteurs continuent de passer chaque indice au peigne fin. Parmi eux, une paire de lunettes cassée, retrouvée au domicile conjugal, pourrait s’imposer comme une pièce maîtresse lors du procès de Cédric Jubillar. En effet, cette nouvelle analyse vient pimenter un dossier déjà explosif, où chaque détail est observé à la loupe.

D’après les informations du Parisien, les lunettes ont été de nouveau passées au crible par une experte en identification génétique. Son rapport, remis aux juges d’instruction de Toulouse, est formel : il révèle un mélange d’ADN appartenant uniquement à Delphine et à son mari Cédric Jubillar. Aucun autre profil détecté : ni celui de l’amant de la jeune femme, ni celui de la compagne de ce dernier. Des résultats qui renforcent encore l’idée qu’un tiers aurait peu de chances d’être impliqué.

Une violente dispute avant le crime ?

Pour les enquêteurs, ces résultats confortent l’idée que les lunettes ont été brisées par une force extérieure, peut-être au cours d’une dispute violente. Des tests précédents, réalisés par la Direction générale de l’Armement, avaient déjà montré qu’il fallait une force équivalente à celle d’un coup de poing pour provoquer de tels dégâts. Cédric Jubillar, lui, assure que les lunettes étaient déjà cassées depuis longtemps, évoquant une chute ou un piétinement accidentel.

Les juges restent pourtant sceptiques. Selon eux, une simple chute ne pourrait expliquer la déformation de la monture et la branche manquante. Autre point qui intrigue : le téléphone de Delphine Jubillar, éteint à 7 h 48 le matin de sa disparition, a ensuite été réactivé pendant la nuit. Une notification Google reçue à 6 h 54 attire particulièrement l’attention des enquêteurs, qui souhaitent désormais interroger le géant américain pour en savoir davantage. Affaire à suivre.