Décès du pape François : son successeur pourrait-il être un Français ?

À l’âge de 88 ans, le pape François s’est éteint ce lundi 21 avril 2025 dans sa résidence de Sainte-Marthe. Alors qu’il est apparu affaibli pour Pâques, la veille de son décès, le Saint-Père a succombé des suites d’un AVC, qui a provoqué une défaillance cardio-circulatoire irréversible. Bien entendu, l’annonce de sa disparition a suscité une vague d’émotion à l’échelle mondiale. De Donald Trump à Emmanuel Macron, sans oublier les dirigeants d’Amérique latine, les hommages saluent ainsi un pape proche de ses fidèles et dévoué aux plus fragiles.

Suite au départ du pape François, après douze années de pontificat, une nouvelle ère commence : celle de sa succession. Ainsi, dans les semaines à venir, les 120 cardinaux électeurs du monde entier se réuniront en la chapelle Sixtine pour élire le 267e pape. Et cette fois, la France pourrait bien être à l’honneur. En effet, parmi les cardinaux pressentis pour lui succéder, deux noms français sont envisagés.

Deux noms français évoqués pour succéder au pape François

Les deux noms évoqués pour succéder au pape François sont ceux de Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et de François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio. Le premier, Jean-Marc Aveline, âgé de 66 ans, est un homme d’Église proche du souverain défunt. Nommé cardinal par le pape François lui-même, il s’est illustré par son ouverture au dialogue inter-religieux, mais aussi pour sa voix sur les questions de laïcité et de migration.

Le second, François-Xavier Bustillo, 56 ans, est réputé pour sa proximité avec les fidèles et sa vision pastorale. Fait cardinal en septembre 2023 par le pape François, il incarne une Église de terrain, et surtout à l’aise dans une époque où les réseaux sociaux dominent. Mais en réalité, la question qu’un pape français prenne la relève du pape François (qui ne touchait rien lors de son règne) est bien plus nuancée qu’il n’y parait.

La France a-t-elle ses chances ?

Pour l’histoire, la papauté a été majoritairement dominée par des Italiens. Et depuis le pontificat de Grégoire XI, décédé en 1378, aucun Français n’a accédé au trône de Saint-Pierre. L’idée d’un pape français n’est cependant plus aussi utopique, notamment depuis l’internationalisation de l’Église initiée par le pape François. Comme le rappelle à juste titre BFMTV, le choix du successeur dépendra moins de sa nationalité que de sa faculté à rassembler.

En effet, le profil du prochain pape devra avant tout symboliser l’universalité de l’Église, son ouverture au monde et sa capacité à manager les grands défis contemporains. Dans ce contexte, un Français ayant prouvé son engagement à l’internationale, comme Jean-Marc Aveline ou François-Xavier Bustillo, n’est pas inenvisageable. En somme, si la France n’est pas reconnue comme favorite, elle reste fermement représentée par des figures respectées du Collège des cardinaux.