Trois semaines après la mort de Jean-Marie Le Pen, un acte de vandalisme a été commis sur sa tombe, située à la Trinité-sur-Mer, en Bretagne. Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2025, des individus ont utilisé une masse pour dégrader sa sépulture. La municipalité a décidé de fermer le cimetière au public pour prévenir d’autres incidents.
Cet événement, aussi spectaculaire que symbolique, suscite de vives réactions au sein du monde politique. Marie-Caroline Le Pen et d’autres membres de la famille ont exprimé leur indignation face à cette attaque. De son côté, Bruno Retailleau (ministre de l’Intérieur) a dénoncé « un acte de barbarie ».
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https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1885318613545967944
La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée
La disparition de Jean-Marie Le Pen, décédé à 96 ans le 7 janvier dernier, a déjà suscité des réactions contrastées. Fondateur du Front National, il a marqué la politique française par ses discours polémiques et ses prises de position radicales. Son inhumation, qui s’est déroulée en toute discrétion, n’a pourtant pas empêché cet acte de profanation. Selon les premiers éléments de l’enquête, les suspects auraient prémédité leur action. La sépulture a été frappée à plusieurs reprises, provoquant des dégâts importants. La gendarmerie de Lorient a été saisie et une enquête pour « violation de sépulture » a été ouverte.
Face à cet acte de vandalisme, les autorités locales ont pris des mesures drastiques. Le cimetière a été fermé et placé sous surveillance. La mairie de la Trinité-sur-Mer a appelé au respect des morts, rappelant que « la violence n’a pas sa place dans le débat public ». L’enquête en cours devra élucider les motivations des auteurs et déterminer les sanctions applicables.
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Une vague de réactions politiques
L’acte a immédiatement provoqué des réactions indignées, notamment dans au sein de la famille de Jean-Marie Le Pen. Marie-Caroline Le Pen a déclaré sur X (anciennement Twitter) :
Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants.
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a qualifié cet acte d’ »inqualifiable » et appelé à des sanctions exemplaires. « La morale la plus universelle réprouve ces actes », a-t-il ajouté. De son côté, Marion Maréchal a dénoncé une « infamie » et assuré que cet acte ne ferait que renforcer la détermination de ceux qui partagent les idées de son grand-père.
Au-delà du cercle familial, d’autres figures politiques ont exprimé leur indignation. Le ministre de l’Intérieur a qualifié cette profanation d’ »abjection absolue ». Même Meyer Habib, adversaire politique historique de Jean-Marie Le Pen, a condamné un « sacrilège ». Marine Le Pen (qui a appris la mort de son père dans l’avion), de son côté, ne s’est pas encore exprimée publiquement sur cette profanation.
Pas de mot pour qualifier les individus qui s’attaquent à ce qu’il y a de plus sacré. Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants. pic.twitter.com/KjmDrsxOzc
— Marie Caroline Le Pen (@MCarolineLePen) January 31, 2025