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Décès de Diogo Jota à 28 ans : la théorie de l’accident mise à mal

par Philippine

Décès de Diogo Jota à 28 ans : la théorie de l’accident mise à mal
Crédit photo : ©Instagram

La mort de Diogo Jota à 28 ans dans un accident de la route suscite de nombreux doutes. Deux témoins contredisent la version officielle de l’excès de vitesse et pointent le mauvais état de la route. Une enquête est toujours en cours pour établir la vérité. On vous explique tout.

Le monde du football est encore sous le choc après la disparition brutale de Diogo Jota. L’attaquant de Liverpool est décédé le 3 juillet 2025 dans un accident de la route survenu dans la province de Zamora, en Espagne. Il n’avait que 28 ans et venait tout juste de se marier. Son frère, André Silva, présent à ses côtés dans la voiture, a également perdu la vie. Si les autorités espagnoles ont rapidement pointé un excès de vitesse, de nouveaux témoignages viennent remettre en cause cette version.

Ces révélations sèment le doute sur les causes réelles du drame. La famille des victimes réclame désormais plus de transparence. Aujourd’hui, l’enquête se poursuit. Les analyses techniques sur les pneus et la chaussée devraient permettre d’en savoir plus. En attendant, ces deux témoignages soulèvent de nombreuses questions…

Mort de Diogo Jota : les premiers éléments accablants

Juste après le drame, la Guardia espagnole avait dressé un premier rapport sévère. Selon les enquêteurs, la Lamborghini Huracan des deux frères roulait bien au-delà de la vitesse autorisée. Les marques visibles sur l’asphalte semblaient confirmer cette hypothèse. Les forces de l’ordre avaient alors affirmé que l’excès de vitesse constituait le principal facteur de l’accident. Une expertise des pneus et de la chaussée était également en cours pour tenter de comprendre pourquoi la voiture avait subitement quitté la route.

Ces éléments ont alimenté l’idée d’un comportement dangereux au volant. Rapidement, de nombreux médias ont relayé cette version sans qu’aucune contradiction ne soit évoquée. Pourtant, quelques jours plus tard, deux témoignages sont venus brouiller les certitudes.

Des témoins qui contestent la thèse de la vitesse

Une semaine après le drame, José Aleixo Duarte, chauffeur routier présent sur l’A-52, a pris la parole. Il a expliqué avoir été dépassé par le véhicule de Diogo Jota peu avant l’accident. Selon lui, les deux hommes roulaient à une allure tout à fait modérée. « Ils m’ont doublé calmement. Il n’y avait rien d’inquiétant », a-t-il confié au journal Correio de Manha. Il a même ajouté que l’état de la route pouvait être en cause, évoquant un tronçon particulièrement dangereux.

Un autre témoin, José Azevedo, a également décidé de témoigner. Il affirme être l’auteur de la vidéo montrant la Lamborghini en flammes, diffusée sur les réseaux sociaux. Très ému, il a raconté avoir tenté d’aider les deux frères. « Je me suis arrêté, j’ai essayé de leur venir en aide. Malheureusement, je n’ai rien pu faire. » Il a tenu à préciser qu’il ignorait l’identité des victimes au moment des faits. Comme le premier témoin, José Azevedo insiste sur la vitesse raisonnable à laquelle roulait la voiture. Pour cet homme, la route en elle-même représente un danger. « Je la prends tous les jours. Je vois des excès de vitesse hallucinants sur d’autres véhicules. Mais là, ce n’était pas le cas », a-t-il ajouté.

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