Covid-19 : Le gouvernement pourrait annoncer un reconfinement général en Mars

L’épidémie de Covid-19 ne faiblit pas

La pandémie de Covid-19 continue de faire des ravages partout dans le monde. En France, alors que la campagne de vaccination a débuté en janvier, les centres de vaccination sont d’ores et déjà saturés. Par ailleurs, une « poussée » de l’épidémie de Covid-19 est probable en mars a estimé l’épidémiologiste et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet, sur RTL. En conséquence, le couvre-feu à 18 heures est appliqué depuis samedi 16 janvier dans tout le territoire français pendant 15 jours.

Et cela ne risque pas de faiblir quand on sait que le variant britannique est sur le territoire français et que les cas sont de plus en plus nombreux. Il pourrait alors devenir le virus dominant dès mars en France, selon plusieurs études. Une situation sanitaire qui inquiète le chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, Jean-Daniel Lelièvre. Pour lui, un reconfinement est plus que probable en mars prochain : « On ne pourra pas l’éviter. Mais ce confinement sera-t-il régional ? National ? Est-ce qu’on est obligé de le mettre sur l’ensemble du pays ? Il faut voir l’évolution de l’épidémie. »

Un reconfinement possible en mars ?

Jean-Daniel Lelièvre a également ajouté : « Le confinement a des impacts économiques et psychologiques majeurs, dont le gouvernement se laisse cette marge de manoeuvre ». À l’heure actuelle, et selon les premiers résultats d’une enquête, le variant britannique du SARS-CoV-2 serait déjà responsable de 1% à 2% des cas de Covid-19 actuellement diagnostiqués sur le territoire.

Selon une étude préliminaire réalisée par des chercheurs de l’Inserm, le variant pourrait devenir majoritaire d’ici « fin février et mi-mars », selon si le variant a une diffusion de 70% plus rapide ou de 50% plus rapide. Dans tous les cas, « une augmentation importante des cas est attendue dans les semaines«  à venir. Toujours d’après les chercheurs de l’Inserm, « les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25,000 hospitalisations) entre mi-février et début avril, en l’absence d’interventions. » Il faut bien prendre en compte la campagne vaccinale qui est lancée fin décembre, même si « le nombre d’individus vaccinés est encore très limité pour ralentir efficacement l’épidémie », soulignent les chercheurs.

Pour le Pr Jean-Daniel Lelièvre, même en temps de confinement, il "faut garder les #écoles ouvertes, les enfants ne sont pas les vecteurs majeurs de cette infection" #vaccins #variant #le79Inter pic.twitter.com/2Pf24h7tXG

— France Inter (@franceinter) January 18, 2021

Par ailleurs, nous vous disions également que Mélanie Dedigama avait annoncé en larmes être positive au Covid-19.