Accusé du meurtre de sa femme, Delphine Jubillar, Cédric Jubillar comparaîtra devant la cour d’Assise d’Albi le 22 septembre prochain. Mais derrière les accusations, la personnalité du principal suspect continue d’intriguer. Peintre plaquiste de profession, fan de jeux vidéo, consommateur régulier de cannabis et coutumier des provocations, l’homme de 37 ans multiplie les déclarations désinvoltes, y compris dans les moments les plus sombres. Dans la petite commune de Cagnac-les-Mines, son couple avec Delphine Jubillar avait déjà une réputation bien particulière : maison éternellement en travaux, disputes fréquentes et un voisinage souvent inquiet pour leurs deux jeunes enfants.
Le 30 décembre 2020, le soir de la disparition de sa femme, Cédric affiche déjà un esprit provocateur avec les policiers. Alors que ceux-ci arrivent sur le coup de 4 h 30 du matin au domicile des Jubillar, fouillent la maison et les alentours, l’homme, lui, fait preuve d’un détachement déroutant. En effet, il reste absorbé par son jeu préféré, Game of Thrones, les yeux rivés sur son téléphone portable. Et lorsque les enquêteurs l’interrogent, il ne se démonte pas. Il plaisante, reste imperturbable et finit par lâcher une phrase qui marquera les esprits.
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Cette phrase lunaire que Cédric Jubillar lance aux enquêteurs lors de la disparition de sa femme
Ce matin-là, alors que les recherches viennent tout juste de commencer, Cédric Jubillar explique aux enquêteurs : « Il fallait bien que je protège mon château ». Une réplique qui, sortie de son univers virtuel, résonne comme une provocation. Puis, interrogé sur le temps qu’il a mis avant d’alerter la gendarmerie, il répond : « À 6 heures, je me levais pour aller bosser, je n’avais pas que ça à foutre ». Ses avocats, Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, admettent qu’il a pu se montrer « maladroit », mais jouent sur cette défense : « Un coupable dirait ça ? ».
Depuis le premier jour de l’affaire, l’accusé oscille entre désinvolture et provocations assumées. Qu’il s’agisse de plaisanter sur la mort de son épouse, de faire des aveux chocs à sa nouvelle compagne, de se vanter d’avoir commis “le crime parfait’’ ou encore de comparer son cas à celui d’un héros de fiction, Cédric Jubillar semble incapable de se rendre compte du poids de ses mots. Selon nos confrères de Paris Match, ses proches et son entourage parlent eux-mêmes d’un homme qui est « son propre meilleur ennemi ».
Un procès qui s’annonce sous haute-tension
En détention provisoire depuis juin 2021, Cédric Jubillar se présente personnellement comme « le mec le plus connu du Tarn » et prend plaisir à cultiver son image bravache. Plusieurs témoins, parmi lesquels d’anciens amis, décrivent quant à eux ses excès, son addiction aux jeux et à la drogue, ainsi que son goût marqué pour la provocation. Reste maintenant à voir comment le jury interprétera ces nombreuses « jubillarderies » lors du procès : de simples fanfaronnades ou de lourds indices à charge ?
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Face à lui, la famille de Delphine Jubillar réclame des réponses claires et sans détour. Que s’est-il réellement passé ce soir tragique de décembre 2020 ? Entre contradictions persistantes, récits difficiles à vérifier et déclarations chocs qui font sensation, ce procès s’annonce comme un véritable théâtre judiciaire où chaque mot compte. Mais cette fois, aucune réplique désinvolte ni fuite en avant ne pourront permettre à l’accusé d’esquiver les questions les plus lourdes et les accusations les plus accablantes. À suivre.
Cédric Jubillar : “je protège mon…”, cette phrase lunaire lâchée face aux gendarmes le jour de la disparition de Delphine https://t.co/EI7x9I6K56
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