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Cédric Jubillar : déguisé au bureau de vote, la scène à peine croyable

par Faustine

Cédric Jubillar : déguisé au bureau de vote, la scène à peine croyable
Crédit photo : @Instagram

Alors qu’il sera prochainement jugé aux assises pour le meurtre de sa femme, Cédric Jubillar intrigue avec sa personnalité provocatrice et désinvolte. Retour sur le portrait pour le moins surprenant du suspect.

A-t-il tué sa femme ? C’est la question à laquelle devra répondre la cour d’assises d’Albi lors du procès de Cédric Jubillar qui se tiendra le 22 septembre prochain. Mais au-delà des accusations et des lourds soupçons qui pèsent sur sa personne, c’est surtout le comportement et la personnalité de l’homme de 37 ans qui continuent d’intriguer. Systématiquement dans la provocation, depuis le 1er jour de la disparition de son épouse, le suspect multiplie les désinvoltures.

Dans Paris Match, le récit du parcours du plaquiste met en lumière plusieurs problèmes auxquels Cédric Jubillar était confronté, notamment ses addictions. En plus du cannabis et du CBD, le père de famille était aussi dépendant à certains jeux dans lesquels il dépensait régulièrement d’importantes sommes. Décrit comme « décomplexé et exubérant », il était une figure tristement connue à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, où il vivait avec Delphine Jubillar depuis 2014.

La scène à peine croyable de Cédric Jubillar, accusé du meutre de sa femme

Nos confrères sont notamment revenus sur l’épisode du vote aux municipales de 2020, et les confidences que Cédric Jubillar avait ensuite faites lui-même auprès du journaliste Ronan Folgoas. Ce jour-là, le plaquiste s’était présenté aux urnes vêtu d’une combinaison rouge, semblable à celles portées dans la série Netflix La Casa de Papel, et le visage recouvert d’un masque à gaz. « Juste un délire. Je sais, je suis un connard », avait-il reconnu par la suite.

Un souvenir parmi tant d’autres qui a finalement pu pousser Delphine Jubillar à parler de divorce. Malgré les tentatives de Cédric Jubillar pour recoller les morceaux, le mal était déjà fait. L’homme, accro aux joints et dépensant son argent dans diverses addictions, commençait alors à comprendre qu’il pourrait perdre sa femme d’un jour à l’autre. Selon Paris Match, « Jubillar a une peur panique de perdre sa femme. Il se sent impuissant, pleure. Il la soupçonne d’avoir un amant ».

Des menaces autrefois, des aveux aujourd’hui ?

Des soupçons qui, rapidement, ont été suivis de paroles lourdes de sens. « Alors, à cinq personnes, dont sa mère, il explique qu’il va la tuer, l’enterrer, qu’on ne la retrouvera jamais », rapportent nos confrères. Au cours de l’instruction, Cédric Jubillar tentera de minimiser ces propos, affirmant qu’il ne s’agissait que de « blagues, de sottises, de délires ». Pour sa défense, il a déclaré : « J’étais une épave. Ce sont des mots en l’air, j’en avais marre ».

Mais ces « mots en l’air », prononcés quelques mois avant la disparition de Delphine Jubillar, ressemblent aujourd’hui à des aveux plus qu’à une plaisanterie de mauvais goût. Que s’est-il réellement passé ce soir tragique de décembre 2020 ? C’est désormais à la justice de faire lumière sur les véritables circonstances de la disparition de Delphine Jubillar. Affaire à suivre.