Quinze ans après la mort par pendaison de Krisztina Rady, l’affaire connaît un nouveau rebondissement. En effet, fin juillet, la justice a décidé de rouvrir l’enquête pour « violences volontaires par conjoint ou concubin » contre Bertrand Cantat. En effet, l’ex-leader de Noir Désir est soupçonné d’avoir commis des faits de violences sur son ex-femme, avec laquelle il s’était installé après avoir été libéré de prison.
Bien que cette affaire ait été classée sans suite par quatre fois (en 2010, 2013, 2014 et 2018), le procureur de la République de Bordeaux a expliqué que cette décision avait été motivée par le « visionnage » de la série De Rockstar à tueur : le cas Cantat. Mais alors que l’enquête est désormais relancée et que de nouveaux témoignages font froid dans le dos, les parents de Krisztina Rady s’opposent fermement à cet acharnement judiciaire.
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Suicide de Krisztina Rady : ses parents s’opposent à la réouverture de l’enquête
Ce vendredi 1er août 2025, l’avocat de la famille Rady a en effet publié un communiqué inattendu. Dans celui-ci, il est alors indiqué que les parents de Krisztina s’opposent à l’enquête sur « d’éventuels faits de violences volontaires » commis par leur ex-gendre, Bertrand Cantat. « Aujourd’hui les parents souhaitent l’apaisement et ne comprennent pas l’acharnement concernant ce dossier, notamment en prétendant que leur gendre aurait commis un suicide forcé », a ainsi expliqué Me Tibor-Louis Leh.
Ici, l’homme de loi fait notamment référence à la série De rockstar à tueur : le cas Cantat, qui est, selon lui, « particulièrement à charge » contre Cantat. Le documentaire évoque entre autres une lettre d’adieu de Krisztina Rady, dévoilée cette semaine par Paris Match, où elle écrit : « Merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance ». Elle cite aussi deux autres hommes, « lamentables petits caporaux », et deux femmes qui l’ont fait « souffrir ».
Bertrand Cantat impliqué dans la mort de son ex-femme ?
Par ailleurs, Me Leh a également parlé d’une seconde lettre d’adieu, en possession des parents, qui « ne fait aucune allusion à Bertrand Cantat » mais mentionne « un contentieux financier d’ordre professionnel ». Après le suicide de Krisztina, ses parents ont cependant évoqué à plusieurs reprises la « violence » de Cantat, qui « d’une certaine manière, terrorisait » leur fille.
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Cependant, dès 2013, ils se sont dits, par le biais de leur avocat, persuadés que Bertrand Cantat « n’est vraisemblablement pas la seule personne impliquée » et « qu’il y a beaucoup d’autres raisons complexes pour lesquelles elle s’est suicidée ». Ce vendredi, Me Leh l’a en effet assuré : « Les causes du suicide sont multiples ». Reste à savoir ce que la justice décidera : poursuivre l’enquête ou respecter le choix des proches de la disparue ? Affaire à suivre.
Bordeaux
Ils ne comprennent pas l’acharnement judiciaireSuicide de Krisztina Rady, ses parent s’opposent à la réouverture du dossier visant leur ancien gendre Bertrand Cantat https://t.co/GvWctgdHvV
— CharlesHenry Delapomme 🇫🇷Z🌿👑 (@CHenryDelapomme) August 2, 2025