Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et dans sa périphérie, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique, représentent un des moments les plus sombres de l’histoire récente de la France. Ces attaques coordonnées, impliquant des fusillades et des attentats-suicides, impliquent trois commandos distincts. Les lieux ciblés comprenaient la salle de concert du Bataclan, des cafés, des restaurants, et le Stade de France.
Le bilan tragique de ces attaques s’élève à 130 morts et 413 blessés hospitalisés, dont 99 en état d’urgence absolue. Ces attentats sont les plus meurtriers sur le sol français et les seconds en Europe en termes de victimes après les attentats de Madrid du 11 mars 2004, qui avaient fait 191 morts. Le Bataclan est ainsi devenu le théâtre de la plus longue et la plus meurtrière des attaques de cette série, avec 90 personnes tuées.
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Une nouvelle victime du Bataclan
Neuf ans après avoir survécu au tragique assaut terroriste au Bataclan, Fred Dewilde, un dessinateur et graphiste français, a succombé au poids de ses traumatismes en mettant fin à ses jours le 5 mai. Membre actif de l’association d’aide aux victimes Life for Paris, il avait 58 ans au moment de son décès. Bien qu’il soit sorti physiquement indemne de l’attaque, les heures passées au milieu des cadavres et des mourants ont ainsi laissé une empreinte indélébile sur lui.
Fred Dewilde avait tenté de surmonter ses traumatismes, tout comme Louise, 14 ans ou encore Gaëlle, qui ne s’en était pas sortie indemne, partageant notamment ses expériences à travers plusieurs romans graphiques, dont Mon Bataclan, vivre encore publié en 2016, La Morsure en 2018, Conversation avec ma mort en 2021, et La Mort émoi en 2022. Ces œuvres offraient un aperçu poignant de sa lutte interne, illustrant comment la rencontre avec la mort lors des attentats l’avait profondément transformé. Sa famille a décrit cette tragédie comme une longue bataille contre le « poison » du traumatisme qui, malgré ses efforts, a finalement eu raison de lui.
Un traumatisme indélébile
Selon un communiqué de sa famille, malgré son immense appétit de vivre et un amour profond partagé avec ses proches, Fred n’a pas réussi à surmonter les « insupportables blessures » infligées par cette nuit fatidique. Ses proches expriment une profonde douleur, soulignant que les terroristes l’ont « tué une seconde fois. » Ils expliquent par ailleurs qu’il a « été terrassé par la violence de ses traumas contre lesquels il luttait sans relâche »
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Fred Dewilde n’est également pas le seul à avoir succombé aux effets à long terme de cette tragédie. Guillaume Valette, également survivant du Bataclan, s’était suicidé en 2017 dans une clinique psychiatrique et a été reconnu posthumément comme la 131e victime des attaques. De même, France-Elodie Besnier, présente lors de la fusillade au bar Le Carillon, a également succombé à ses blessures psychiques en 2021.
Fred Dewilde, pilier de notre association et artiste de talent, a mis fin à ses jours ce dimanche. Le 13 novembre a fini par le rattraper. Nous pensons à sa famille qui nous a transmis ce texte et ce dessin intitulé « L’amour, le pardon, le partage et la connaissance ». pic.twitter.com/G1DjwYS2zP
— Life for Paris (@lifeforparis) May 7, 2024