Fin juin 2023, Nahel, 17 ans, succombait après avoir été touché par un coup de feu tiré par un policier des suites d’un refus d’obtempérer. Les faits, qui se sont déroulés à Nanterre, ont divisé le pays pendant plusieurs semaines. En effet, certains soutenaient le policier, alors que d’autres le condamnaient pour son acte. Aussi, de nombreuses personnalités publiques ont pris la parole sur le sujet, comme Kylian Mbappé, le rappeur Jul ou encore des influenceurs.
À l’époque, le parquet de Nanterre avait annoncé que le policier impliqué avait été mis en examen le jeudi 29 juin pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Lors de la conférence de presse, Pascal Proche, le procureur de Nanterre, avait déclaré que le policier reconnaissait avoir tiré sur le Nahel. Ce dernier aurait expliqué son geste par la volonté d’éviter une nouvelle fuite de la voiture et par la dangerosité de la conduite de Nahel.
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Affaire Nahel : Un passager de la voiture témoigne
Toutefois, le témoignage d’un des passagers du véhicule au moment des faits est bien différent. Selon lui, le policier mis en cause aurait proliféré des menaces à l’encontre de Nahel, avant de lui asséner un coup de crosse. Toujours d’après lui, c’est après un troisième coup que Nahel aurait perdu le contrôle de la voiture, une boîte automatique. Ainsi, le véhicule aurait accéléré indépendamment de la volonté de ce dernier. En ce qui concerne le tir mortel, il a aussi une explication.
Et finalement, après plusieurs mois d’instruction, le déroulement des faits se précise. En effet, depuis début août, l’enquête autour de l’affaire Nahel est close, et le policier qui est soupçonné d’avoir tiré sur le jeune Nahel est toujours mis en examen pour homicide volontaire. Cependant, selon Europe 1, qui a eu accès au dossier d’instruction, la version des parties civiles est démentie et la volonté de tuer ne ressort pas des expertises menées par les enquêteurs.
Après plus d’un an d’enquête, les résultats des expertises tombent
Les vidéos des faits ont été décortiquées, et la voiture, au volant de laquelle était Nahel, a également été passée au peigne fin. Nos confrères, se basant sur le dossier, expliquent que, contrairement à ce qu’affirment les parties civiles, les policiers n’ont pas frappé l’adolescent avec la crosse de leur pistolet. En effet, l’autopsie révèle qu’il n’y a pas de trace de coups et les marques que le jeune homme a sur le bras ont été causées au moins 18 heures avant sa mort.
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Aussi, les investigations démontrent que Nahel a redémarré volontairement la Mercedes : il a appuyé sur le bouton start&stop tout en actionnant la pédale de frein, puis le levier de vitesse a été placé sur le mode « drive » avant qu’il y ait une accélération. Toutes ces « actions » auraient fait dévier le tir du policier, dont le coude reposait sur le pare-brise de la voiture. Version que les policiers soutiennent dans leurs déclarations. C’est le juge d’instruction chargée de l’enquête qui va maintenant décider de faire évoluer, ou non, les accusations qui pèsent sur le policier. Affaire à suivre.
INFO EUROPE 1/ JDNEWS – Affaire Nahel Merzouk : la version des parties civiles démentie par l’enquête https://t.co/liyP1TsZhu
— Europe 1 (@Europe1) September 18, 2024