Affaire Lola, 12 ans : les comportements choquants de Dahbia B. en isolement se précisent

Le 14 octobre 2022, Lola ne revient pas à la maison depuis le collège qu’elle fréquente. Ses parents sont inquiets, et son père, Johan Davier, décide de partir à sa recherche. Ce dernier interroge de nombreuses personnes, et décide de se servir des caméras de vidéosurveillance de son immeuble, qu’il peut visionner en sa qualité de gardien du bâtiment. Sur les images, il aperçoit Lola qui rentre dans le hall de l’immeuble accompagnée d’une jeune femme.

Il remarque ensuite que cette dernière est redescendue après avoir changé ses vêtements, avec deux valises et une grande malle. La police se présente sur les lieux afin de vérifier les faits, et récupère un ruban adhésif et un cutter dans un parking adjacent. Les policiers révèlent également avoir par ailleurs trouvé des traces d’enlèvement dans le troisième sous-sol de l’immeuble.

Un acte effroyable

C’est un SDF qui signale une macabre découverte sous les coups de 23 heures. Il affirme dans la soirée avoir trouvé le corps d’une petite fille recroquevillée à l’intérieur d’une malle, à quelques encablures de l’adresse de la petite Lola. Les enquêteurs vérifient, et font la terrible constatation qu’il s’agit effectivement du corps de la fillette. Selon les premiers éléments recueillis, la petite fille a subi des sévices atroces.

La principale suspecte est la jeune femme qui apparaît sur les caméras de surveillance. Cette dernière, qui répond au nom de Dahbia B, se trouvait sur le territoire français de manière irrégulière et faisait l’objet d’une procédure d’expulsion au moment des faits. Elle est appréhendée le 17 octobre avec deux autres personnes, et placée en détention provisoire. Interrogée par les enquêteurs, elle raconte les faits de manière détachée. Elle dit avoir abusé de la petite fille, avant de la tuer, puis de la disposer dans la malle. Placée depuis en isolement dans la prison de Fresnes, son comportement a choqué les internautes.

L’attitude de la principale suspecte en prison

Le 28 octobre 2022, Dahbia B est examinée par une psychiatre, qui remet une lettre au juge d’instruction chargé de l’affaire. Elle engage dans celle-ci la responsabilité pénale de la suspecte. Elle affirme que cette dernière ne souffre d’aucune maladie psychiatrique relevant de l’autisme, la paranoïa ou autres. Toutefois, nos confrères de RMC ont rapporté en février 2023 que Dahbia, qui se trouvait au centre pénitentiaire de Fresnes, avait été transférée à l’UMD, unité pour malades difficiles, de Villejuif.

Lors de son isolement, son attitude aurait été pour le moins choquante. Toujours selon RMC, cette dernière serait plongée dans un monde étrange. Elle se tape fréquemment la tête contre les murs, et cherche constamment à se blesser. Son attitude envers les surveillants pénitentiaires a également été jugée extrêmement agressive. Ces frasques seraient la raison principale ayant motivé son internement, contre son gré, au sein de l’UMD.