Adrien, 26 ans, poignardé à mort alors qu’il défendait des amis qui se faisaient agresser

 

La mort tragique d’Adrien

 

 

On vous partageait la sombre histoire de cette femme qui tuait son compagnon parce qu’il voulait inviter son ex à leur mariage… 

Mais, maintenant, le drame a lieu dans la banlieue de Grenoble. Alors qu’il sort du « Phoenix », une boîte de nuit, Adrien, 26 ans, trouvera la mort en protégeant des amis.
 

À l’instar de ce jeune homme qui sautait du RER à 80 km/h pour échapper à ses agresseurs, le jeune homme est tombé au mauvais endroit au mauvais moment. En effet, on apprend qu’il a été tué alors qu’il protégeait des amis qui se faisaient agresser…
 

Adrien Perez était venu fêter ses 26 ans avec des amis. Mais, dans la soirée, une de ses amies se fait importuner par plusieurs individus. Et, ce n’est pas tout ! Car, à la sortie de l’établissement, c’est son meilleur ami, Thibault, qui se retrouve lui aussi agressé par ces hommes. Alors, il s’interpose. Ils n’apprécieront pas ce geste et poignarderont le jeune homme jusqu’à lui donner la mort…
 

La police a ainsi arrêté trois hommes. Parmi eux : deux frères, Younes (20 ans), mis en examen pour « meurtre ». Mais aussi Yanis (19 ans), qui fait face à une plainte pour « tentative de meurtre » sur un copain du jeune homme, ayant été gravement blessé aux poumons. Ils ont été placés sous les verrous…
 

Un témoignage glaçant

 
C’est en pleurs que Patricia Perez, la mère du défunt se confie : « Adrien, c’était ma fierté, mon trésor, mon bonheur. Ils nous l’ont enlevé, ils nous l’ont pris, ils ont brisé notre vie, ils ont brisé une famille entière. Ils ont brisé des amis. Adrien, c’était mon petit, mon bébé, que je ne verrai plus (…) Les malheurs n’arrivent pas qu’aux autres. La preuve. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes touchés dans notre chair. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont fait ça. C’est impardonnable. Je les hais, je le dis du plus profond de mon cœur. »
 

La mère endeuillée tient alors à souligner : « Cela fait partie de son éducation. On ne peut pas rester brinquebalant devant l’agresseur de quelqu’un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n’est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours. Et mon petit n’était pas comme ça. Oui, il est mort en héros. »

 
Toutes nos pensées vont vers la famille et les proches du jeune homme…