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Miss France 2020 : Clémence Botino cible de propos racistes, une plainte déposée

par Chloe Mendu

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Clémence_Botino
Crédit photo : "C'est inacceptable !"

Les débuts sont difficiles pour la nouvelle Miss France, Clémence Botino. Depuis son élection, la jeune femme fait face à des propos racistes diffusés sur les réseaux sociaux. Une situation inacceptable, si bien que le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) a dû s’en mêler.

Clémence Botino : son élection ne plait pas à tout le monde

Cela fait à peine une dizaine de jours que Clémence Botino a remporté la couronne pour succéder à Vaimalama Chaves – qui fait ses débuts dans la musique et a déjà sorti ses deux premiers clips – qu’elle est déjà la cible des internautes malveillants. La Miss avait été mal reçue à Marseille et avait subi des propos vulgaires en compagnie des autres candidates. Cela continue encore aujourd’hui, même Lou Ruat, la Miss Provence arrivée première dauphine, a pris la défense de Clémence face aux attaques auxquelles elle est confrontée.

L’élection de la jeune Guadeloupéenne n’est pas du goût de tous et ça se lâche sur la toile. Les internautes ont dépassé les limites et le CRAN est intervenu pour remettre de l’ordre dans cette affaire.

Clémence Botino confrontée à des propos racistes

Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) a déposé plainte auprès du parquet de Paris, ce jeudi 26 décembre. Dans un communiqué, Ghyslain Vedeux, le président du Conseil annonçait : « Nous portons plainte pour propos racistes », « Il faut que ces propos soient sanctionnés, ils sont totalement inacceptables ».

Clémence Botino n’est pas la seule miss à souffrir de ces attaques. Évelyne de Larichaudy, la Miss Île-de-France est, elle aussi visée. C’est surtout le célèbre réseau Twitter qui est visé. De nombreux tweets racistes ont été publiés contre les jeunes femmes et leurs origines.

Le président du CRAN dénonce « l’inefficacité » de la plateforme Pharos qui a pour but de lutter contre la haine raciale en ligne. Cette plateforme a été mise en place par le gouvernement, mais il semblerait qu’il n’y ait eu aucune intervention. Indigné Ghyslain Vedeux témoigne : « Il n’y a eu aucune réaction des autorités, ni du gouvernement, ni même de Marlène Schiappa (la secrétaire d’État chargée de la lutte contre les discriminations, ndlr) qui est d’habitude la première à monter au créneau. »

Il ne faut pas oublier que les propos racistes sont punis par la loi et passibles d’une peine de prison d’un an et de 45 000 euros d’amende.

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