Le déconfinement et ses résultats sur l’épidémie
Le déconfinement était très attendu des citoyens français. À tel point, qu’un salon de coiffure a ouvert dès minuit le 11 mai. En effet, certains médias se sont empressés d’aller dans le 92 à la rencontre du premier client post-confinement. De quoi susciter quelques moqueries sur la toile : « J’allume la télé et j’entends que des coiffeurs ouvrent à minuit et attendent leurs premiers clients. Il y a sérieusement des gens qui vont aller chez le coiffeur à minuit ou à 2 h du mat ? » pouvait-on par exemple lire.
Mais s’il faut une attestation pour se rendre à plus de 100km de chez soi, les français ont tout de même l’impression d’avoir retrouvé un semblant de liberté. Néanmoins, pour les chercheurs, ce déconfinement n’augure rien de bon… Pire, ils envisagent très sérieusement le retour de l’épidémie. Comme on l’a vu, en Corée, en Chine ou encore en Allemagne plusieurs cas sont réapparus. Et cela pose évidemment question, notamment en France où on peut sortir à nouveau. Il est impossible de prédire avec certitude l’évolution de la situation. Mais des chercheurs, par le biais des modélisations mathématiques, essaient de trouver les différents scénarios.
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Une deuxième vague en vue
Deux études ont été dévoilées. Selon le Huffington Post, la première, réalisée par l’AP-HP, « estime que les diverses mesures permettraient, si elles sont parfaitement appliquées, d’aplatir la courbe de l’épidémie, en diminuant la mortalité dans les semaines à venir de 20% à 60%, en fonction de l’importance et du respect des mesures. Mais une deuxième vague submergeant les hôpitaux ne serait pas évitée à l’automne, à moins de mettre en place une protection plus spécifique des cas à risque (notamment les personnes âgées) ».
La seconde, publiée par l’Inserm, s’est basée sur l’Ile de France et l’ouverture totale des classes. Toujours selon le Huffington Post, « pour que la capacité hospitalière ne soit pas dépassée, il faudrait que le télétravail reste majoritaire, que les personnes âgées réduisent leurs contacts, que les commerces n’ouvrent qu’à 50% et qu’au moins la moitié des personnes infectées soient testées et isolées. Et cela ne serait possible que si les collèges et écoles primaires ne rouvrent pas d’ici l’été, ou alors plus tardivement et avec des effectifs réduits. »
“Chaque modèle a ses inconvénients, mais quand il y a convergence sur une question identique avec des moyens différents, on peut considérer que c’est une aide à la décision et à la réflexion importante, qui doit amener à beaucoup de prudence”, estime Éric Daudé, géographe et directeur de recherche au CNRS interrogé par Le HuffPost.
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Ce qui est certain c’est que – quelque soit le résultat – on va devoir apprendre à vivre quelques temps encore avec le virus.
Par ailleurs, on vous parlait de Jessica Thivenin qui a adressé un message à une internaute qui a perdu son père à cause du Coronavirus.