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Coronavirus : une famille contaminée par le variant britannique raconte la ‘violence’ des symptômes

par Samantha Martins

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Crédit photo : Cette famille francilienne décrit des symptômes "vraiment atroces" !

Le variant britannique du Covid-19 serait présent en France depuis le mois de décembre dernier. Une famille contaminée lors du repas de Noël décrit les atroces symptômes de la maladie.

Une famille francilienne est contaminée par le variant britannique du Coronavirus

Audrey et sa famille se sont réunis le 25 décembre 2020 pour déguster le traditionnel repas de Noël. Au micro de BFMTV, la jeune femme assure qu’ils ont bien respecté les mesures préconisées par le gouvernement : autour de la table il y avait 6 adultes et 3 enfants. « On n’avait pas le masque mais on n’était pas collés, on gardait nos distances. »

Mais voilà que deux jours plus tard, la quasi totalité des personnes présentes le jour de Noël développent des symptômes de la maladie, des symptômes qu’ils décrivent comme « violents. »

À ce propos, Audrey explique « Pour moi, ça a été très violent. J’ai eu énormément de fièvre, jusqu’à 39,7°C. Les maux de tête atroces, les courbatures vraiment atroces. » Rapidement, les résultats des tests sont tombés et les adultes se sont tous avérés être positifs au Covid-19.

L’Agence régionale de santé mène une enquête auprès de la famille contaminée

Deux semaines après les résultats, Audrey est contactée, cette fois-ci par l’Agence régionale de santé. Cette dernière lui annonce alors que l’un des cas contact a été contaminé par le variant britannique du Coronavirus. « Ils m’ont dit qu’ils avaient retrouvé le variant et ‘fortement’. Ça voudrait dire qu’il est là depuis même avant Noël en fait » a-t-elle déclaré.

D’autant que ni le cas contact, ni la famille n’a récemment voyagé au Royaume-Uni, ce qui pousse l’ARS à enquêter pour remonter au patient 0.

Ce variant du virus, plus contagieux encore, a été signalé à l’Organisation Mondiale de la Santé pour la première fois le 14 décembre 2020. Mercredi, l’agence de l’ONU a fait savoir qu’il avait été retrouvé depuis dans 50 pays, territoires et zones différentes. En France, c’est à Tours que le premier cas a été détecté en décembre également. Actuellement, il représente environ 1% des cas positifs. Bien qu’il ne soit pas plus dangereux que le virus d’origine, sa contagion étant plus forte, plus de personnes sont susceptibles d’être contaminées. Ce qui, in fine, pourrait augmenter le nombre d’hôpitaux submergés de malades. Reconfinement, couvre-feu, découvrez les trois pistes envisagées par le gouvernement.

Passionnée d'écriture et de l'univers du digital, je me suis formée à la rédaction web. Désormais je décrypte quotidiennement le monde fou de l'influence, pour votre plus grand plaisir.

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