La gendarmerie s’excuse d’avoir verbalisé un homme qui visitait son père mourant

Une verbalisation injuste

C’est durant le weekend de Pâques, ce 4 avril que Patrice Ducas a décidé de prendre la route afin de partir voir son père mourant. Habitant en Loire-et-Cher, il avait décidé de voyager et était muni d’une attestation dérogatoire qui lui permettait d’aller rendre visite à sa famille en Île de Ré. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

 

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En effet, après un contrôle routier, le gendarme qui l’avait arrêté l’a empêché de continuer sa route après qu’il ait déjà fait 300 kilomètres. Il a dû alors faire demi tour après avoir été verbalisé et n’a donc pas pu faire ses adieux à son paternel qui est mort quelques jours plus tard.

Il disait à ce sujet à nos confrères de LCI : « Je n’ai pas pu voir mon père une dernière fois avant qu’il meure alors que j’avais le droit de le voir. On m’a empêché de le revoir. C’est anormal. Ce gendarme était quelqu’un de borné.”

 

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Des excuses officielles et une enquête en cours

Après l’incident, Patrice Ducas a annoncé avoir saisi l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN). Selon les autorités, ce week-end là précisément a été très compliqué pour les gendarmes car ils avaient reçu des ordres stricts quant à la limitation des voyages pendant le weekend pascale.

Le gendarme n’aurait donc “pas perçu le degré d’urgence” selon un porte parole des autorités. Et si des excuses ont été présentées à Patrice Ducas, une enquête serait en cours afin de déterminer les conditions exactes de sa verbalisation, et la gendarmerie serait donc en contact avec lui aujourd’hui afin de tout mettre au clair. Quant à sa verbalisation, elle aurait déjà été annulée.

Toujours selon le porte parole : “Il y a eu une véritable incompréhension. C’est malheureux. Nous le regrettons et nous comprenons sa peine”. 

Pour l’instant, pas plus de détails n’ont été partagés par la gendarmerie, et nous en saurons sûrement plus sur les retombées de la procédure entamée par Patrice dans les jours qui viennent.

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