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Faits divers : rebondissement dans cette affaire vieille de 23 ans. Alors que la mini-miss américaine était retrouvée assassinée à 6 ans dans la cave de la maison de ses parents en 1996, un homme a tout juste avoué avoir commis le crime… On vous explique.

« C’était un accident »

Le 26 décembre 1996, le père de la petite JonBenét Ramsay, âgée de 6 ans, a retrouvé son corps dans le sous-sol de leur maison à Boulder, dans le Colorado. Elle était sous une couverture, les mains ligotées et la bouche masquée par du scotch, avec des traces de violences physiques et sexuelles. Quelques heures avant, sa mère avait signalé sa disparition en trouvant une demande de rançon. Aujourd’hui, les enquêteurs vont pouvoir peut-être clore ce dossier. En effet, selon le Daily Mail, ce 10 janvier 2019, un suspect a avoué avoir tué la mini-miss.

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Il s’agirait alors de Gary Oliva. À 54 ans, c’est dans une prison du Colorado qu’on l’a incarcéré depuis 2016. La raison ? Il était en possession d’images pédopornographiques. Le meurtrier présumé a donc écopé d’une peine de 10 ans. C’est depuis sa cellule qu’il aurait écrit des lettres à un vieil ami de lycée, un certain Michael Vail. « Je n’ai jamais aimé personne comme JonBenét et pourtant, je l’ai laissée glisser et s’ouvrir la tête en deux, je l’ai regardée mourir. C’était un accident. Je te prie de me croire. Elle n’était pas comme les autres enfants », confie-t-il alors.

Le détenu a ajouté : « JonBenét m’a complètement changé et a enlevé tout le mal en moi. En un regard sur son magnifique visage, sa jolie peau éclatante et son corps divin, j’ai réalisé que j’avais tort de tuer d’autres enfants. Pourtant, un accident est arrivé, elle est morte et c’est de ma faute. »

Le jour du meurtre, Gary Oliva avait appelé ce Michael Vail pour lui confier avoir blessé une petite fille. Ce dernier avait tenté à l’époque de prévenir la police, mais sans succès. Ainsi, il explique être resté en contact avec le meurtrier, dans l’espoir qu’il avoue un jour le meurtre. C’est désormais chose faite et cet homme n’a pas hésité à remettre les lettres à la police. « L’idée qu’il puisse être libéré sur parole l’an prochain me donne des frissons parce qu’il ne devrait jamais être autorisé à sortir. Il représente un danger pour la société », a-t-il expliqué.