Toujours irrésolue, l’affaire du petit Émile Soleil continue d’alimenter débats et spéculations. Mais cette fois, ce n’est pas la disparition du jeune garçon qui fait parler, mais une histoire parallèle. Philippe Vedovini, le grand-père de l’enfant, a en effet un autre combat à mener : celui des rumeurs et des accusations calomnieuses. En ligne, une internaute cachée derrière un pseudonyme l’avait notamment accusé d’être responsable de la disparition de son petit-fils.
Des propos graves et destructeurs qui ont conduit la jeune femme devant la justice. Le jeudi 11 septembre 2025, le tribunal correctionnel de Marseille a en effet statué sur cette affaire et Philippe Vedovini a obtenu gain de cause : la prévenue a été condamnée à 2.000 euros d’amende. Par ailleurs, elle devra également verser 500 euros au grand-père d’Émile pour le préjudice moral subi et 800 euros supplémentaires au titre des frais de justice.
Affaire Émile : son grand-père obtient gain de cause devant le tribunal
C’est en juin dernier que cette histoire a éclaté au grand jour, lors d’une audience à Marseille. La femme, jugée le 3 juin, a reconnu les faits. Cachée derrière une fausse identité, se faisant passer pour secrétaire de mairie à La Bouilladisse, commune des Bouches-du-Rhône où résident certains proches de la famille, elle avait inondé les réseaux d’accusations : elle insinuait que Philippe Vedovini avait un lien direct avec la disparition du petit Émile, mais pas seulement.
Dans ses publications, elle l’accusait aussi d’attouchements sur des patients de son cabinet, lui prêtait même des fraudes à l’Assurance maladie. Refusant de subir en silence, Philippe Vedovini a donc porté plainte pour défendre son honneur. « Toute diffamation doit être poursuivie. Le but n’est pas d’obtenir des dommages et intérêts mais bien de faire cesser le lynchage sur les réseaux sociaux », a d’ailleurs rappelé maître Isabelle Colombani, son avocate.
Quand la justice déterre la vérité, l’anonymat ne protège pas
L’enquête, menée par la gendarmerie, a rapidement permis de remonter jusqu’à l’auteure des messages. Un détail technique a effectivement trahi son anonymat : l’adresse IP, preuve que derrière l’écran, se cacher reste une illusion. Identifiée puis poursuivie, la prévenue a finalement dû assumer ses accusations devant la justice. Le délibéré, prononcé le 2 septembre et consulté par BFM DICI, a scellé son sort.
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Pour Philippe Vedovini (dans le viseur des enquêteurs ?), cette condamnation n’efface en rien la douleur, mais elle rétablit une part de vérité. Elle rappelle surtout une réalité trop souvent oubliée : les réseaux sociaux ne sont pas un espace sans règles à utiliser au bon vouloir de chacun. Les dérapages anonymes peuvent, tôt ou tard, finir devant la justice. Alors, attention ! Affaire à suivre.
Regardez :
https://twitter.com/BFMMarseille/status/1966380865807581338