Un premier pas vers la vérité. Près de six mois après la découverte du corps d’Agathe Hilairet, disparue en avril dernier dans la Vienne, l’enquête vient de connaître un tournant majeur. Le principal suspect, interpellé ce mercredi 10 septembre 2025, a été mis en examen pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime, à savoir enlèvement ou séquestration”, a indiqué la procureure de la République de Poitiers, Rachel Bray.
Lors de sa garde-à-vue, l’homme a finalement livré des aveux partiels aux policiers. Selon son avocat, Me Aurélien Bourdier, il a ainsi reconnu “deux coups portés sur la jeune femme, ayant entraîné la mort sans intention de la donner”. Si ce récit reste encore à confirmer, les investigations, elles, apportent un premier élément concret : l’ADN d’Agathe Hilairet a été retrouvé dans le véhicule du suspect.
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Meurtre d’Agathe Hilairet : un suspect au lourd casier judiciaire
Le parquet a également précisé qu’« à ce stade, il reconnaît sa présence sur les lieux et avoir été en contact avec Agathe Hilairet ». Le principal suspect, âgé de 59 ans, était déjà tristement connu des services de police. Et pour cause, l’homme possède un casier judiciaire pour des faits des plus graves. En effet, toujours selon le parquet, il avait été condamné en 1994 à douze ans de prison pour viol sous la menace d’une arme.
En 2004, soit dix ans plus tard, le suspect dans le meurtre d’Agathe Hilaret avait écopé d’une peine encore plus lourde : trente ans de réclusion, assortis d’une période de sûreté de vingt ans, pour viol en récidive et agression sexuelle, toujours sous la menace d’une arme. Remis en liberté récemment, le cinquantenaire avait finalement obtenu en avril un aménagement de peine sous la forme d’un placement extérieur dans la Vienne, après un passage derrière les barreaux en Corse.
Une surveillance judiciaire inefficace ?
Ce dispositif, encadré par le juge de l’application des peines, oblige le condamné à travailler la journée dans une structure et à réintégrer le soir un établissement pénitentiaire ou une structure associative. Par ailleurs, le ministère de la Justice précise qu’il s’accompagne également d’un suivi strict : respect des horaires, interdiction de détenir une arme, de fréquenter certaines personnes, obligation de soins et de travail.
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Le parquet de Poitiers a ainsi rappelé que le suspect dans la mort d’Agathe Hilairet était sous surveillance judiciaire depuis le 5 octobre 2024, avec injonction de soins et interdiction de contact avec ses anciennes victimes. Dans ce contexte, le débat sur la remise en liberté des récidivistes risque de s’imposer comme un sujet sensible dans les prochains jours. Et vous, qu’en pensez-vous ? Affaire à suivre.
pour viol en 1994 et 30 ans pour une agression en 2003. Malgré cela, un juge le libéra en 2024, déclenchant une vague de critiques. Cette décision https://t.co/WcIol1MQzz
— 🍓Sined Warrior🐭🍓 (@SinedWarrior) September 13, 2025