Élue le 14 décembre 2024 sous les projecteurs, Angélique Angarni-Filopon s’apprête désormais à céder sa couronne. La représentante de la Martinique, couronnée dans la liesse générale, s’est très vite imposée comme une Miss au parcours atypique et inspirant. Pourtant, derrière les paillettes, son année n’a pas toujours été facile. Notamment en raison du cancer de sa maman.
En effet, à 34 ans, l’ancienne hôtesse de l’air a dû affronter son lot de critiques, parfois d’une grande violence. Attaques racistes, remarques déplacées, celle qui a participé à Fort Boyard a choisi d’en parler avec franchise. Sans jamais se laisser abattre, elle s’est construite une image d’authenticité et de résilience qui a marqué les esprits et rapproché son public.
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Angélique Angarni-Filopon, un règne entre lumière et épreuves
Depuis son sacre, Angélique Angarni-Filopon a connu des montagnes russes émotionnelles. Dès les premiers jours de son règne, elle a dû composer avec les attaques en ligne, notamment sur son âge et ses origines. Invitée sur RTL le 24 juin dernier, elle confiait : « C’est ce qui revient le plus dans les messages », au sujet des insultes racistes dont elle a été victime. Ces violences verbales, répétées, ont laissé des traces. « Il y a eu un moment où c’était très dur. Beaucoup de larmes essuyées », admettait-elle face à Thomas Sotto et Amandine Bégot.
Mais à travers ces épreuves, Angélique Angarni-Filopon n’a jamais flanché. Bien au contraire, elle a tenu à rappeler le sens qu’elle donne à son rôle : « Moi, je suis là juste pour faire du bien ». Un credo qui a résonné auprès de milliers d’abonnés, reconnaissants de son authenticité. En se livrant sans filtre, tantôt avec humour, tantôt avec tendresse, elle a su imposer une autre vision de Miss France : plus humaine, plus vraie, moins lisse. Son règne restera ainsi marqué par une sincérité désarmante, où chaque sourire cachait aussi une force forgée par l’adversité.
L’émotion des adieux et la promesse d’un nouveau départ
Alors que l’échéance approche, Angélique se confie sans retenue à sa communauté. Dans une session de questions-réponses sur Instagram, un internaute lui a lancé : « Tu veux pas rester notre Miss à vie ??? ». Sa réponse, touchante, en dit long sur l’émotion qui l’habite : « Commencez à vouloir me faire pleurer alors que ça fait quelques jours que je suis en tristesse complète ». Derrière l’armure de la reine de beauté, une sensibilité à fleur de peau transparaît. « Je suis assez triste de la fin, j’ai peur et même si parfois ça a été dur : j’ai tellement aimé être Miss France. C’est dingue ! Genre moi ??? Angélique ??? ».
Pour autant, la jeune femme ne regarde pas l’avenir avec inquiétude, mais avec un mélange d’appréhension et d’enthousiasme. « J’avoue que la fin de Miss France m’attriste un peu et en même temps je suis excitée de passer le flambeau et de reprendre une ‘vie’ normale mais avec des projets et des objectifs qui me ressemblent ». Elle conclut même avec une note d’optimisme qui lui ressemble : « J’ai peur du futur et quand ça fait peur c’est que c’est TRÈS bon signe ». Des mots qui témoignent d’une transition assumée, entre nostalgie et espoir, avant de laisser la place à celle qui portera bientôt la couronne de Miss France 2026.