Le 31 août, Joëlle Graven, la mère de Jean Pormanove, est apparue à l’écran pour partager un récit empreint de douleur et de dignité. Son fils, de son vrai nom Raphaël Graven, était un streamer suivi par plus de 200 000 abonnés sur Kick. Il est décédé dans la nuit du 17 au 18 août, sous l’œil impitoyable des caméras.
À travers ses mots, une mère en deuil a tenté de livrer l’indicible. Confrontée aux images insoutenables de la mort de son fils, elle avoue ne pas réussir à s’en séparer. Cette vidéo, qu’elle garde malgré tout sur son téléphone, symbolise à la fois son cauchemar et son dernier lien avec Jean Pormanove.
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Pour Joëlle Graven, la nuit du drame reste gravée comme une blessure ouverte. Alors que son fils Jean Pormanove était filmé depuis douze jours consécutifs, les caméras n’ont jamais cessé de tourner, capturant l’instant où son corps s’est affaissé, inanimé. « Là c’est quand il est parti, on l’a retrouvé comme ça… J’ai même son dernier souffle, il est parti, il a eu un râle… Et il a tourné sa tête du côté de la caméra et sa respiration s’est finie », a-t-elle confié avec une voix tremblante, incapable de retenir ses larmes. Ces mots, prononcés face aux caméras de TF1, traduisent l’ampleur du choc qu’elle a vécu, témoin malgré elle de la fin brutale de son fils.
La douleur ne s’arrête pas là. Joëlle Graven a révélé qu’elle conserve encore aujourd’hui cette vidéo du décès de Jean Pormanove sur son téléphone. « Je pourrais effacer, mais je ne peux pas… Parce que si je l’enlève de mon téléphone, je vais enlever mon fils », a-t-elle expliqué. Un paradoxe cruel : la vidéo la hante, mais elle demeure aussi le dernier contact avec son enfant disparu. Elle reconnaît qu’elle ne la regarde pas en permanence, mais qu’il lui arrive de la consulter, comme pour affronter la réalité :
De temps en temps, je la regarderai et je dirai : ‘Oui, il est parti, il a arrêté de respirer’.
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Dans ses paroles, la frontière entre mémoire et traumatisme se brouille, traduisant une détresse que rien ne semble pouvoir apaiser.
Jean Pormanove, entre hommage et enquête judiciaire
Au-delà de la douleur, la mère du streamer a tenu à rappeler qui était vraiment son fils. Pour elle, Jean Pormanove n’était pas seulement un visage derrière un écran ou une figure publique sur les réseaux. « Parce que c’est mon fils, c’est quelqu’un de généreux et c’est quelqu’un que je ne pourrai plus serrer dans mes bras », a-t-elle déclaré, la voix brisée par l’émotion. Ses mots, simples mais poignants, sont ceux d’une mère qui refuse que son enfant soit réduit aux circonstances tragiques de sa mort. Dans cet hommage, elle rappelle que derrière l’avatar numérique se cachait un homme aimant, marqué par des épreuves mais profondément humain. Sur le plan judiciaire, le parquet de Nice a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances du décès.
L’autopsie a permis d’écarter l’hypothèse d’une intervention extérieure : les experts ont affirmé que « son décès n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Toutefois, le rapport mentionne la présence de « quelques ecchymoses et lésions cicatrisées plus particulièrement sur les membres inférieurs », laissant supposer des épisodes de violences passées. Les causes probables du décès seraient d’ordre « médicales et/ou toxicologiques ». Si la justice poursuit ses investigations, l’onde de choc demeure dans la communauté des streamers, où les pratiques de harcèlement et d’humiliation publique, déjà dénoncées dans une enquête de Médiapart, suscitent une inquiétude croissante.
@clips2coudoux Paix son jp 🕊️…