Pascal Praud : l’animateur doit recarder un auditeur après ses propos sur le président

Ce mardi 26 août, Europe 1 diffusait un nouvel épisode de l’émission de Pascal Praud. Fidèle à son principe d’antenne ouverte, le journaliste a donné la parole à un auditeur après un débat léger entre ses chroniqueurs. L’intervention, qui devait prolonger l’échange, a rapidement pris une tournure inattendue.

Car en direct, l’auditeur s’est lancé dans une attaque homophobe contre le président de la République. Pris de court mais réactif, Pascal Praud a immédiatement interrompu la conversation. L’animateur n’a pas seulement coupé court à l’échange : il a aussi tenu à condamner publiquement de tels propos, marquant ainsi la limite à ne pas franchir sur son antenne.

Un auditeur dérape, Pascal Praud recadre

L’émission, jusque-là animée dans une atmosphère détendue, a brutalement basculé lorsque l’auditeur s’est exprimé. S’en prenant directement à Emmanuel Macron, il a lancé : « Quand je vois un président comme Macron qui embrasse Zelensky dans le cou […] c’est pas un président. Ce serait plus une tarlouze qu’autre chose ». Des propos qui ont immédiatement glacé l’ambiance et choqué les intervenants présents en studio. Face à la gravité de cette insulte, Pascal Praud n’a pas hésité. Visiblement furieux, il a interrompu l’entretien avec fermeté : « On arrête, on arrête, on arrête ! C’est pas possible ça… On ne peut pas insulter les gens à l’antenne. Donc on arrête absolument l’entretien ».

Par cette réaction, l’animateur a rappelé l’importance du respect des règles de diffusion et la nécessité de protéger l’antenne de toute dérive discriminatoire. Sa réaction rapide s’inscrit dans son rôle de garant de la ligne éditoriale et de la responsabilité juridique de l’émission. Au-delà du simple recadrage, cette intervention illustre un point fondamental de la pratique journalistique : la maîtrise totale de l’antenne. Une absence de réaction face à des propos discriminatoires aurait pu exposer Europe 1 à de lourdes critiques, voire à une sanction du régulateur, l’Arcom. Pascal Praud, en expérimenté professionnel, a donc rappelé qu’aucune insulte ne saurait être tolérée dans son émission.

Des excuses publiques et une mise à l’écart définitive

Après avoir interrompu l’auditeur, Pascal Praud a tenu à s’adresser directement à ses auditeurs et au président de la République. Confus et agacé, il a condamné avec force les propos entendus : « C’est parfaitement inadmissible […] C’est honteux ! Les mots qui ont été employés sur cette antenne… Je suis désolé ». En présentant ses excuses aux auditeurs, il a tenu à réaffirmer que l’émission ne saurait devenir une caisse de résonance pour des propos homophobes. La fermeté de l’animateur ne s’est pas arrêtée là. Visiblement décidé à tirer les conséquences de cet incident, il a annoncé qu’il ne souhaitait plus donner la parole à cet auditeur : « Je propose qu’on ne l’appelle plus ».

Une décision radicale mais cohérente avec son refus de banaliser un tel dérapage. Par ce geste, Pascal Praud trace une ligne claire : liberté d’expression ne rime pas avec tolérance des injures. Cet épisode rappelle qu’en direct, la vigilance doit être constante. En s’excusant auprès d’Emmanuel Macron et des auditeurs, Pascal Praud a montré que l’humour et le débat peuvent avoir leur place à l’antenne, mais jamais au détriment du respect fondamental des personnes. Une mise au point ferme, qui souligne la responsabilité des médias dans la lutte contre les discours discriminatoires.

🇫🇷📺 FLASH | Un auditeur d’Europe 1 a traité Emmanuel Macron de "tarlouze" en direct à l’antenne. pic.twitter.com/QtCDVgSPZi

— AlertesInfos (@AlertesInfos) August 26, 2025