Décès de Jean Pormanove : on en sait plus sur les conclusions de la police après l’autopsie

Le décès de Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, avait bouleversé ses abonnés et suscité de nombreuses interrogations. L’autopsie, réalisée au centre médico-légal de Nice, apporte aujourd’hui des précisions essentielles sur les causes probables de sa mort. Elle écarte certaines hypothèses jugées préoccupantes.

Le parquet de Nice a communiqué ce mercredi que les experts privilégient désormais des causes « médicales ou toxicologiques ». Et ce, plutôt qu’un drame lié à une intervention extérieure. Une étape cruciale dans l’enquête qui visait à déterminer si le décès pouvait avoir un lien direct avec les sévices évoqués lors du live diffusé par l’influenceur.

Les résultats de l’autopsie de Jean Pormanove

Le parquet de Nice a annoncé officiellement que « les causes probables du décès apparaissent d’origine médicale et / ou toxicologique ». Selon les médecins légistes, les premiers examens ne révèlent aucune trace laissant penser à une mort violente ou à une agression. « À la lumière de ces éléments, les médecins experts considèrent que le décès n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers », a précisé le communiqué. Ces mots mettent fin, au moins provisoirement, aux spéculations autour d’un éventuel homicide.

Cette précision est d’autant plus importante que l’annonce de la mort de Jean Pormanove avait rapidement entraîné une vague d’interrogations sur les réseaux sociaux. Ses abonnés étaient nombreux à suivre son activité en ligne. Ils redoutaient que son décès soit directement lié aux pratiques controversées observées lors du dernier live auquel il participait. L’autopsie écarte cette piste pour l’instant. Mais les analyses toxicologiques complémentaires seront déterminantes pour conclure définitivement. En attendant, le parquet confirme que l’enquête se poursuit sous la qualification de « recherche des causes de la mort ».

Le contexte d’un décès sous tension médiatique

Âgé de 46 ans, Jean Pormanove était suivi par plus de 600 000 abonnés. Il avait participé à un marathon de diffusion en direct organisé par deux figures connues du streaming, NarutoVie et Safine. Cet événement controversé a été suivi par des milliers d’internautes. Durant celui-ci, les participants étaient soumis à des sévices physiques et psychologiques. Mais c’est à l’issue de ce live de plusieurs jours qu’il a été retrouvé sans vie à son domicile de Contes, près de Nice, dans la nuit de dimanche à lundi. Ce contexte particulier a immédiatement placé la mort du streameur au cœur d’un débat sur les dérives potentielles des plateformes de diffusion en direct.

L’ouverture d’une enquête judiciaire, confiée à la police judiciaire de Nice, visait précisément à déterminer si le décès pouvait être lié à ces pratiques extrêmes. L’autopsie apporte un premier éclairage en écartant une origine traumatique. Mais le caractère hors norme de cet événement continue de soulever des inquiétudes. Tant sur le plan éthique que sur la responsabilité des organisateurs. Le décès de Jean Pormanove illustre ainsi la frontière parfois fragile entre divertissement et mise en danger réelle.