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Hélène Ségara : « Je n’ai jamais pris position pour Israël », son concert déprogrammé, elle se livre

par Lilou

Hélène Ségara : "Je n’ai jamais pris position pour Israël", son concert déprogrammé, elle se livre
Crédit photo : © Instagram

Une polémique enfle autour de la chanteuse Hélène Ségara, accusée à tort d’un soutien à Israël et déprogrammée du Festival de Carthage.

Hélène Ségara est au centre d’une vive controverse qui a secoué le paysage culturel franco-tunisien ces derniers jours. La chanteuse a été annoncée comme déprogrammée du Festival international de Carthage, en Tunisie, sur fond d’accusations de soutien à Israël. Une décision aussitôt dénoncée par l’artiste, qui assure ne jamais avoir prévu de s’y produire.

Les organisateurs du festival ont justifié leur décision par « l’engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien ». Mais Hélène Ségara, surprise, affirme n’avoir jamais signé de contrat avec l’événement. Elle dément fermement toute prise de position politique et déplore une campagne d’insultes et de désinformation en ligne qui lui a valu une exclusion infondée.

La déprogrammation surprise d’Hélène Ségara sur fond de malentendu

Le 9 juillet 2025, le Festival international de Carthage annonce la déprogrammation d’Hélène Ségara. L’information crée immédiatement un choc, tant pour le public que pour l’artiste elle-même. Selon le communiqué officiel, la décision s’inscrit dans le cadre d’un soutien affiché à la cause palestinienne, la Tunisie réaffirmant son attachement à « la restitution de l’ensemble des droits du peuple palestinien ». Mais en réalité, l’intéressée tombe des nues. « J’apprends l’annulation d’un concert que je n’ai jamais signé. Je n’ai jamais pris position pour Israël. Et je chante depuis des années dans les pays arabes », déclare-t-elle à l’AFP. À l’origine de cette décision soudaine, une vague de critiques en ligne l’accusant d’avoir participé à des événements soutenus par des organisations juives.

Ce qui aurait été interprété comme une prise de position politique. La rumeur se propage rapidement sur les réseaux sociaux, alimentée par des internautes très critiques. Certains appelant même à l’interdiction de territoire pour la chanteuse. Dans ce contexte, les organisateurs semblent avoir cédé à la pression populaire. Sans véritable vérification préalable. Pour Hélène Ségara, cette polémique sans fondement est d’autant plus absurde qu’elle affirme n’avoir jamais été en discussion avec le festival. Une confusion persistante entoure donc les circonstances exactes de son inscription sur le programme officiel, aujourd’hui retirée. Ce malentendu révèle aussi les tensions croissantes qui peuvent exister entre les sphères culturelles et les débats géopolitiques très sensibles dans la région.

Une artiste prise pour cible, entre désinformation et réactions hostiles

Au cœur de la tourmente, Hélène Ségara se défend avec fermeté mais reste affectée par les conséquences personnelles de cette polémique. Loin de se limiter à une simple annulation, l’affaire a engendré une avalanche de messages haineux sur ses réseaux sociaux. « Je reçois des messages d’insultes », confie-t-elle, choquée par l’ampleur des réactions. Sur le site du Festival international de Carthage, elle figurait initialement à l’affiche pour une représentation le 31 juillet 2025. Pourtant, selon ses dires, aucun contrat ni même discussion n’avait été engagé. Cette incohérence interroge sur la fiabilité du processus de programmation du festival. Et sur la pression exercée par les réseaux sociaux dans la prise de décision institutionnelle.

Face à l’ampleur de la polémique, la présence d’autres artistes français comme Chantal Goya, toujours programmée pour le 3 août 2025, soulève également des questions. Pourquoi Hélène Ségara a-t-elle été ciblée en particulier ? La réponse semble se situer dans l’ampleur des réactions virulentes à son encontre. Sur fond de rumeurs concernant sa participation à des concerts de levée de fonds soutenus par une organisation juive. Pourtant, aucun élément probant ne prouve un quelconque soutien politique de sa part. Cette affaire met en lumière la fragilité des artistes face aux accusations en ligne, où la nuance disparaît au profit de jugements immédiats. Pour Hélène Ségara, cette controverse marque une blessure injuste, dans un climat où l’art et la musique peinent à rester à l’écart des clivages géopolitiques.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

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