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Un père venge son fils passé à tabac pour une dette de 25 euros

par Faustine

Un père venge son fils passé à tabac pour une dette de 25 euros
Crédit photo : @Instagram

À 62 ans, Guglielmo Palozzi tue l’homme accusé d’avoir battu à mort son fils cinq ans plus tôt, sur fond de dette. Explications.

Faut-il se faire justice soi-même ? Ce 8 juillet 2025, Guglielmo Palozzi, un italien de 62 ans, a abattu de sang-froid l’assassin présumé de son fils, Giuliano, en plein cœur de Rome. Il y a cinq ans, celui-ci a été passé à tabac et laissé pour mort pour une dette de 25 euros. À l’époque, le jeune homme de 34 ans était alors resté cinq mois dans le coma, avant de succomber à ses blessures en juin 2020.

Comme le rapporte le Corriere della Serra, Guglielmo Palozzi, éboueur, s’est donc débrouillé pour retrouver les traces de Franco Lollobrigida, le meurtrier présumé de son fils. Après avoir été acquitté une première fois, Franco Lollobrigida avait finalement été condamné en appel en mai dernier à dix ans de prison pour homicide involontaire aggravé. Mais après un ultime appel devant la Cour de cassation, ce dernier avait finalement été remis en liberté.

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Quand une dette vire au drame : un père passe à l’acte

C’est devant les jardins publics de Rocca di Papa, au sud-est de la capitale italienne, que Guglielmo Palozzi a attendu l’assassin de son fils… un revolver chargé dans la poche. Selon le quotidien italien, le sexagénaire a alors confronté Franco Lollobrigida, d’abord avec quelques mots, avant de sortir son arme et de tirer sur lui. Tandis qu’il tentait de fuir face à la situation, il a été mortellement touché dans le dos. 

En effet, la balle aurait transpercé le cœur de Franco Lollobrigida. Et malgré les tentatives de réanimation des secours, celui-ci n’a pas survécu à sa blessure. Déboussolé, Guglielmo Palozzi a ensuite été maîtrisé par des passants, puis arrêté par les policiers pour « homicide volontaire ». Pourtant, sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes ont exprimé leur soutien à ce père de famille.

Un acte désespéré pour se faire justice

« Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer : un geste irréfléchi de la part de Guglielmo, je l’aurais compris après le premier verdict d’acquittement. Mais pas maintenant, quelques mois seulement après la condamnation en appel. C’est vrai que la douleur de perdre son fils a été atroce », a de son côté souligné Fabrizio Federici, l’avocat de la famille Palozzi.

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Franco Lollobrigida a toujours clamé son innocence. En 2023, il avait toutefois reconnu avoir porté un coup de poing à Guglielmo Palozzi, mais niait toute responsabilité dans sa mort. Selon lui, le décès du jeune homme serait dû à un passage à tabac commis par d’autres. Aujourd’hui, c’est la triste histoire d’un père brisé, prêt à tout pour venger un fils tombé pour une simple dette de quelques euros… Alors : faut-il se faire justice soi-même ? Qu’en pensez-vous ?

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