Comme souvent lorsqu’une vague caniculaire arrive en France, des incendies se déclarent. Depuis le samedi 5 juillet 2025, des feux de forêts ravagent actuellement le département de l’Hérault, après que le feu se soit déclaré en début d’après-midi sur la commune de Fabrègues. Depuis, l’incendie s’est rapproché de Mireval, et ce sont au total plus de 400 hectares qui ont été, pour l’heure, ravagés par les flammes.
Touchée par les incendies, l’autoroute A9 a également été coupée à la circulation, bloquant ainsi des centaines de vacanciers sur le départ. Heureusement, aucune habitation n’a été touchée par les flammes, et aucune victime recensée. Cependant, il n’en a pas fallu davantage pour que BFMTV s’empare de l’affaire, bien décidée à en faire un sujet brûlant. Mais à trop tirer sur la corde du sensationnalisme, la chaîne d’information en continu s’est brûlée les ailes…
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Incendies en Hérault : une journaliste de BFMTV joue avec le feu et se fait virer en direct
En duplex depuis Saint-Jean-de-Védas, petite commune située à seulement huit kilomètres de l’épicentre, la journaliste Marine Mulcey couvrait les événements au plus près. Évidemment, la scène filmée sur place paraissait apocalyptique et la journaliste et les caméramans ont même été visés par un jet de Canadair. Le direct au cœur des incendies s’est rapidement transformé en mission périlleuse : presque invisible à l’écran, noyée sous les projections d’une eau rougeâtre larguée par un Canadair, Marine Mulcey tentait tant bien que mal de maintenir le fil du reportage.
Mais la tension est montée d’un cran avec l’arrivée soudaine d’un camion de pompiers. Le conducteur, visiblement furieux, a interrompu la prise d’antenne en ordonnant sèchement à la journaliste de quitter les lieux. « Qu’est-ce que vous foutez là ? Qui c’est qui vous a laissé entrer ? Allez au rond-point là-bas, de suite ! » a fustigé le pompier. La journaliste s’est donc excusée, mais a immédiatement été coupée dans son duplex par le journaliste en plateau, qui a repris la main.
La direction de BFMTV pointée du doigt
En réalité, le professionnel du feu n’est pas le seul à avoir fustigé la journaliste de BFMTV. Pour beaucoup, cette prise de risque est un manque de professionnalisme pur et dur : « Ce n’est pas juste de l’eau dans les Canadair mais aussi du produit chimique très dangereux. Bande de débiles », a notamment lancé un internaute. D’autres, en revanche, se sont montrés bien plus sévères envers la direction de la chaîne, pointant du doigt les rédacteurs en chef qui auraient ordonné à la journaliste de s’approcher au plus près du brasier.
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« La journaliste et la personne qui filme ont pris un risque inconsidéré. De l’inconscience pure. Le pompier a eu raison. Heureusement qu’ils n’ont pas été blessés. Qui a donné l’autorisation ou l’injonction d’y aller ? » s’est indigné un auteur et expert en géostratégie sur les réseaux sociaux. Un discours soutenu par un journaliste de 20 minutes : « Si cette journaliste se trouve là où elle ne devrait pas être et où sa présence n’apporte aucune plus-value à l’information, c’est parce que ses supérieur·e·s hiérarchiques le lui ont demandé. Blâmez et moquez les bonnes personnes ». Décidément, ça chauffe !
Regardez :
Incendies dans l’Hérault : @BFMTV interrompt son duplex après la colère d’un pompier contre la journaliste, suite au passage d’un Canadair #Newsbox pic.twitter.com/n9Hf0JFxJU
— Nicolas Malaboeuf (@NMalaboeuf) July 5, 2025