Rym Renom : après son procès, elle sort du silence

Depuis plusieurs semaines, Rym Renom partage avec pudeur ses états d’âme sur les réseaux. Exilée à Bali, l’ancienne candidate de télé-réalité a confié son envie de stabilité pour ses deux filles et évoqué un possible retour en Europe, entre la France, le Maroc ou l’Espagne. Mais si sa vie personnelle intrigue — notamment après une apparition remarquée à Paris lors de la Fête de la Musique — c’est un tout autre sujet qui a concentré l’attention de ses abonnés ces derniers jours : son procès, le 24 juin 2025, devant le tribunal de Versailles.

À son arrivée à Roissy, le 28 mai, la jeune femme avait été interpellée par la police, en présence de ses enfants et de son ex-mari, à cause d’un mandat d’arrêt lié à une condamnation par défaut : douze mois de prison et 25 000 euros d’amende pour pratiques commerciales trompeuses sur Instagram. Choquée mais déterminée, Rym avait choisi d’affronter la justice française. Et après l’audience très suivie du 24 juin, le tribunal de Versailles a rendu sa décision…

Un procès sous tension pour pratiques commerciales trompeuses

Le cœur du dossier repose sur une série de publications Instagram datant de mai à novembre 2022. Rym Renom est accusée d’avoir promu, sans mention explicite de partenariat, divers produits, créant ainsi une confusion entre recommandations personnelles et publicités rémunérées. Face aux juges, elle reconnaît une forme de négligence : « Mon agent de l’époque ne m’a pas dit qu’il fallait le préciser. » Et d’ajouter : « Les gens comprenaient que c’était de la publicité. » Mais le parquet insiste : ce manque de transparence porte atteinte à la confiance du public. Il requiert cinq mois de prison avec sursis et 25 000 euros d’amende. Le tribunal, de son côté, souligne le caractère répétitif des publications et l’influence de Rym sur une audience jeune.

Autre sujet de préoccupation : ses stories relayant des injections de botox ou d’acide hyaluronique réalisées par une personne non qualifiée. Là encore, elle plaide la maladresse. Durant l’audience, son avocate insiste sur sa bonne foi et rappelle que Rym a déjà été sanctionnée sur le plan administratif… et médiatique. Le contrôle judiciaire a été maintenu, assorti d’une interdiction de quitter le territoire français. Le verdict est attendu le 8 juillet, et d’ici là, Rym reste présumée innocente. Mais son avenir sur les réseaux sociaux pourrait bien se jouer à cette échéance.

Rym Renom sort du silence

Alors que son procès s’est tenu le 24 juin, Rym Renom n’a pas tardé à s’exprimer. La maman d’Alma et Maria-Valentina a choisi de s’adresser directement à ses 1,8 million d’abonnés sur Instagram, dès le lendemain. « Le procès s’est bien déroulé et je vais bien », a-t-elle d’abord confié, avant de préciser que le verdict final sera rendu le 8 juillet. D’ici là, elle a choisi de rester en retrait, « pas par peur, mais parce que je veux (…) parler avec des preuves, du concret et surtout avec la tête froide ».

Elle assure avoir pris la parole durant l’audience « avec force et clarté », et affirme avoir dit tout ce qu’elle avait à dire. L’ex de Vincent Queijo souligne également l’investissement de ses avocats, qu’elle décrit comme particulièrement convaincants. Ils auraient, selon elle, apporté plusieurs éléments clés, dont un document très important qui aurait changé la donne. Ce moment intense, elle le décrit ainsi :

 Ce moment-là, je ne l’oublierai jamais. Il a marqué un tournant, et je peux vous dire que tout ce qu’on a construit est solide. 

Pleine d’espoir, elle affirme désormais avoir « hâte de tout montrer » à sa communauté pour prouver sa bonne foi. Et avant de conclure son message, elle a tenu à remercier ses abonnés pour leur soutien constant et leur bienveillance. Puis, elle a annoncé qu’elle allait désormais « prendre un peu de temps pour me reposer émotionnellement et surtout récupérer un peu de sommeil ». Une parenthèse de calme, avant peut-être un nouveau chapitre à venir…

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